La famille syrienne parrainée par la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens pourrait bientôt arriver à Saskatoon

Marie-Jeanne Will, paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens de Saskatoon
Photo : ICI Radio-Canada/Albert Couillard
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le souhait de la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens de Saskatoon d'accueillir une famille syrienne devrait bientôt se concrétiser. Selon la responsable associée à la pastorale, Marie-Jeanne Will, tout est maintenant en place pour son arrivée.
La paroisse annonçait au printemps 2016 qu'après trois tentatives infructueuses, elle avait enfin réussi à établir un parrainage avec une famille dont le dossier a été accepté par Immigration Canada.
Sept personnes font partie de la famille attendue : une grand-tante de 85 ans, une grand-mère dans la mi-cinquantaine, deux parents dans la trentaine avec leurs trois enfants, deux fillettes de 8 et 7 ans et un bébé né en octobre dernier.
Près de l’objectif
Pour les accueillir et subvenir à leurs besoins pendant un an, la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens s'est associée à la paroisse Sainte-Anne et à la paroisse luthérienne Resurrection Church pour amasser des fonds.
« Ça n’a pas toujours été facile d’encourager les gens à s’impliquer dans les collectes de fonds, et c’est une des raisons pour lesquelles nous sommes trois paroisses. Les gens mentionnent souvent : "Eh bien, nous aussi, on a nos pauvres ici, pourquoi on n’aide pas nos propres pauvres ?" et c’est vrai, des fois, on se sent peut-être surchargé », explique Mme Will.
À ce jour 44 000 $ ont été amassés sur un objectif de 50 000 $.
Selon Marie-Jeanne Will, une grande partie des documents administratifs sont maintenant prêts et l'arrivée de la famille serait imminente.
« Toute la documentation a été remplie, c'est confirmé, je pense que, la prochaine étape, c'est qu'ils viennent. Ils [Immigration Canada] vont nous dire : " Ah! ils vont venir, dans une ou deux semaines ", ça c'est parce que tout le reste a été fait, ça peut se faire aussi vite que ça », soutient-elle.
La famille a quitté, l'an dernier, la ville d'Alep en Syrie en direction du Liban où elle se trouve en ce moment.