Les jeunes Fransaskois vibrent au rythme du CEFOU 2017

La journée est consacrée à différents ateliers supervisés par des professionnels du milieu, comme la construction.
Photo : Radio-Canada
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Les jeunes Fransaskois ont l'embarras du choix en matière d'activités ludiques pendant trois jours cette semaine, à l'occasion du CEFOU 2017, le plus grand rassemblement scolaire francophone de l'année.
Près de 200 jeunes de la 9e à la 12e année du Conseil des écoles fransaskoises sont réunis jeudi au Pavillon secondaire des Quatre-Vents pour l’édition 2017 du CEFOU.
La journée est consacrée à différents ateliers supervisés par des professionnels, auxquels ils participent en petits groupes : arts visuels, arts de la scène, médias, sports, sciences, improvisation et, une nouveauté de cette année, construction.
Rébekah Dagenais fait partie de l’équipe d’improvisation. Elle considère que l’activité lui permet de célébrer le français et, à la fois, d'explorer différents aspects de la vie.
Ça m’aide à être plus confiante dans la vie de tous les jours, à ne pas m’inquiéter, à faire des blagues, à ne pas avoir peur de montrer qui je suis.

L'équipe d'improvisation du CÉFOU 2017
Photo : Radio-Canada
Le CEFOU tient son nom de l'amalgame de l'acronyme du Conseil des écoles fransaskoises (CEF), organisateur de l’activité, avec l'adjectif fou.
Célébrer le français en musique
Les activités du CEFOU sont précédées du rassemblement Francofièvre, auquel plus de 1300 élèves ont participé à l’Université de Regina mercredi.
L’événement organisé par l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) veut donner l’occasion aux jeunes de rencontrer des francophones d’autres écoles de la province et d’assister à des spectacles de groupes francophones du pays.
Il était ouvert aux élèves du Conseil des écoles fransaskoises, mais aussi à ceux des écoles d'immersion, comme Brina Rosenberg Alesander, en 10e année à l'École Campbell Collegiate à Regina. Elle dit que c’est une occasion pour elle de pratiquer le français.
À Campbell, on est une école d'immersion avec moins de français, alors c'est une bonne expérience de parler français avec d'autres personnes que je ne vois pas tous les jours.
L’artiste fransaskoise Andréanne Fletcher, 16 ans, se dit quant à elle fière de chanter en français devant ses pairs.
J’utilise ma voix pour montrer comment je suis fière et comment j'aime ça, le français et être francophone.

Le groupe Automat sur la scène de Francofièvre 2017
Photo : Radio-Canada
Le groupe ontarien Improtéine et la formation québécoise Automat ont eux aussi participé à la célébration.
Le CÉFOU 2017 s’achève vendredi.