L'entente canado-américaine sur le bois d'oeuvre se fait attendre

Un camion transportant du bois.
Photo : Radio-Canada
L'Industrie forestière attend avec impatience la nouvelle entente canado-américaine sur le bois d'oeuvre.
Un texte de Claude Gagnon
L'entente est échue depuis longtemps et la nouvelle administration américaine n'a toujours pas nommé son négociateur.
Entre temps, les entreprises investissent dans leurs usines pour se maintenir à la fine pointe de la technologie
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La Corporation forestière Eacom a investi plus de 60 millions de dollars en cinq ans dans ses usines du nord du Québec et de l'Ontario, dont 13 millions à son usine de sciage et de rabotage de Elk Lake, un petit village du Témiscamingue ontarien.
« Face aux incertitudes, c'est très important d'améliorer les performances et les compétitivités de toutes nos opérations. »
D'autres investissements à venir
L'association des producteurs forestiers du Canada mise beaucoup sur la modernisation des installations pour maintenir la position des entreprises sur les marchés.
Son directeur, Michel Larocque, attend lui aussi impatiemment la nouvelle entente sur le bois d'oeuvre. D'ici là, il se contente du dépôt du nouveau budget fédéral.
« Le nord de l'Ontario devrait être capable de bénéficier des fonds pour l'innovation. »
Monsieur Larocque ajoute que les nouvelles normes de construction avec le bois dans les secteurs domiciliaire et commercial au pays ne peuvent qu'aider l'industrie.
Par exemple, en Ontario, le code du bâtiment permet de construire des édifices de 4 à 6 étages.
Nouveaux tarifs douaniers
Les nouveaux tarifs douaniers des États-Unis seront connus le 24 avril. Selon des membres de l'industrie, les nouvelles taxes sur l'exportation pourraient atteindre jusqu'à 50 pour cent dans le pire des cas.
Une nouvelle entente canado-américaine sur le bois d'oeuvre pourrait rajuster le tir.