À sa deuxième saison avec les Fighting Hawks de l'Université du Dakota du Nord, Mary Martin se bat toujours pour l'obtention du poste de receveuse numéro un de l'équipe de softball.
Un texte de Pierre-Gabriel Turgeon
La Manitobaine de 19 ans a redoublé d’ardeur pour intégrer l’équipe de softball l’an dernier. C’est que la receveuse est débarquée au Dakota du Nord en janvier 2016, soit au beau milieu de l’année scolaire alors que l'équipe était déjà formée.
La Division 1, c’est les meilleures des meilleures.
« Toutes les autres joueuses ont eu la chance de jouer pour l’entraîneur lors de la saison d’automne et ç'a été difficile de rentrer dans les jeux », indique-t-elle.
À ses premiers pas en Division 1 de la NCAA, Mary Martin a été impliquée dans 43 des 54 rencontres de son équipe, soit deux fois plus que Maddy Clowdus qui lutte aussi pour obtenir la pole position derrière le marbre. Mary Martin a également éclipsé sa rivale à la plaque conservant une moyenne au bâton de ,298.
« Je voulais frapper pour ,300 ce qui est vraiment proche », indique l’ancienne élève du Centre scolaire Léo-Rémillard visiblement satisfaite de son année recrue.
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En 20 rencontres cette saison, Mary Martin, Maddy Clowdus (joueuse de deuxième année) et Alicia Young (joueuse de première année) se sont partagé la tâche.
« Je veux jouer, mais je veux que mon équipe gagne et si Maddy doit être la receveuse pour que l’on gagne, c’est ce que je souhaite. »
Les représentantes du Dakota du Nord doivent encore patienter au 5 avril avant de renouer avec leurs partisans. Toutes les rencontres ont été jusqu’à présent disputées dans des états où la température est propice à la présentation de matchs extérieurs.
Jeux du Canada
Mary Martin concentre présentement ses énergies au succès des Fighting Hawks, mais elle garde en tête cette possibilité de représenter le Manitoba lors des Jeux du Canada qui se dérouleront à Winnipeg cet été.
« Rien n’est encore décidé, je crois que les entraîneurs vont faire leur choix en mai ou juin, mentionne la receveuse qui préfère ne pas tenir sa sélection pour acquise. Il y aura plusieurs bonnes équipes, la Colombie-Britannique a des filles qui jouent aussi aux États-Unis. »
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