Des alliances pour la Fédération provinciale des Fransaskoises
Maria Lepage explique que la Fédération provinciale des Fransaskoises tient à demeurer une entité légale, même sans financement.
Photo : Radio-Canada / Dann McKenzie
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Deux ans après la perte de son financement fédéral, la Fédération provinciale des Fransaskoises (FPF) poursuit sa mission auprès des femmes francophones de la Saskatchewan grâce à des alliances avec d'autres organismes, comme la Fédération des aînés fransaskois (FAF) et la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS).
Un texte d’Anouk Lebel
Une des membres du conseil d’administration, Maria Lepage, explique que la FPF continue à exister en tant qu'entité légale et travaille en collaboration avec la FAF et le Réseau santé en français de la Saskatchewan sur des dossiers touchant la santé des femmes et les personnes aidantes.
Elle admet cependant que le conseil d'administration se rencontre rarement, en raison de l'absence de financement fédéral. Selon elle, il y aurait du travail à faire dans les dossiers de la cyberintimidation et de la prévention des agressions sexuelles dans les universités. « On espère que peut être le gouvernement fédéral va remettre de l’importance dans les dossiers [liés aux] femmes que l’ancien gouvernement avait vraiment délaissés. »
Moi je rêve toujours qu'on va reprendre quand même une certaine place dans notre société fransaskoise.
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Une responsabilité régionale
Lorsqu’elle a perdu son financement de Patrimoine canadien en 2015, la FPF a transféré la responsabilité du dossier de la condition féminine aux organismes régionaux.
La Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) a alors organisé un atelier sur le leadership féminin, qui a donné lieu à un projet de mentorat féminin. Le directeur, Éric Lefol, explique qu’une quinzaine de femmes, principalement des nouvelles arrivantes, se rencontrent chaque mois pour se développer professionnellement. « C’est un projet dans la même ligne que ce que pouvait faire la FPF », explique-t-il.
Il y a un besoin pour les événements qui sont liés aux femmes, à la reconnaissance des femmes.
Selon M. Lefol, il est de plus en plus difficile d’obtenir du financement fédéral pour un organisme qui cible un groupe bien défini, comme les femmes. « Je pense qu’il y a un besoin, mais au niveau des financements gouvernementaux, ce n’est pas facile », souligne-t-il.
Dans un courriel, l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne indique que 45 % de ses organismes membres reçoivent un financement de Patrimoine canadien. « [L'Alliance des femmes de la francophonie canadienne] croit qu'il faut donner les outils aux groupes de femmes pour leur permettre de prendre en charge leur épanouissement », est-il écrit dans le courriel.
