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50 ans d'archives à l'Université d'Ottawa

Dessin de l’Université d’Ottawa publié dans le Canadian Illustrated News en 1979.

Dessin de l’Université d’Ottawa publié dans le Canadian Illustrated News en 1979.

Photo : Archives de l'Université d'Ottawa

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les Archives de l'Université d'Ottawa célèbrent leur 50ième anniversaire de création. Pour l'occasion, une journée portes ouvertes est organisée, vendredi, au 100, rue Marie-Curie afin de permettre au public de visiter le Centre d'archives et d'échanger avec les archivistes.

« Au cours de la journée, vous pourrez explorer les magasins où on entrepose le patrimoine archivistique de l'établissement établi dans la Côte-de-Sable depuis 1856 », peut-on lire dans un communiqué de presse.

« Notre mandat est de conserver tout ce qui touche le développement et l'histoire de l'Université, mais aussi les gens qui ont bâti cette université et les étudiants qui l'ont fréquenté », a indiqué l'archiviste en chef de l'Université d'Ottawa, Michel Prévost au micro de Philippe Marcoux, à l'émission Les Matins d'Ici.

Artéfacts présentés dans le cadre de la journée portes ouvertes aux Archives de l'Université d'Ottawa :

  • les clés du premier Collège de Bytown (1848),
  • la croix portée par le bâtisseur de l’Université d’Ottawa, le père Joseph-Henri Tabaret,
  • la médaille du 100e anniversaire de l’Université d’Ottawa (1948) et celle du 150e,
  • le premier journal étudiant, The Owl (1888) et le premier plan directeur du campus (1904).

Depuis la fondation du Collège de Bytown, en 1848, les pères Oblats ont conservé les archives historiques de l'établissement d'enseignement. Toutefois, ce n'est qu'en 1967 que le Comité d'administration a créé un service d'archives institutionnel.

Entre temps, en 1903, un incendie dans le bâtiment principal de l'Université d'Ottawa a détruit une partie de ce patrimoine du XIXe siècle. Des documents déposés dans un coffre-fort ont pu être sauvés du feu.

Aujourd'hui, les archives sont conservées dans deux dépôts à température et humidité contrôlée.

Plus de 5 000 mètres linéaires de documents textuels, iconographiques, de microfilms, de documents électroniques, d'artéfacts, d'enregistrements sonores et de pièces textiles forment ce patrimoine.

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