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Les cas de harcèlement et d’agression sexuelle en hausse à l’Université de Regina

Une étudiante utilise son téléphone.

Seize cas d'agressions sexuelles, dont huit l’an dernier, ont été rapportés à la sécurité du campus de l’Université de Regina entre 2011 et 2016

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Seize cas d'agressions sexuelles, dont huit l'an dernier, ont été rapportés à la sécurité du campus de l'Université de Regina entre 2011 et 2016 selon l'Université. Les cas de harcèlement sont, eux, en augmentation depuis cinq ans et 13 ont été rapportés l'an passé seulement.

Le harcèlement sexuel est un vieux et récurrent problème sur les campus universitaires selon Ian MacAusland-Berg, l’ancien coordonnateur de service de prévention de la discrimination et du harcèlement de l’Université de Regina.

Il estime, pour expliquer cette hausse, que la sensibilisation est plus présente, que des programmes ont été mis sur pied et que les victimes sont de plus en plus invitées à dénoncer leur agresseur.

Les étudiants plus à risques

Les plaintes et les rapports ne sont pas comptabilisés de la même manière pour la population générale que pour une université. Il est donc difficile de comparer les deux réalités.

Il existe toutefois plus de ressources pour dénoncer, et donc pour comptabiliser les plaintes sur les campus selon la directrice générale du Centre des femmes de l'Université de Regina, Jill Amott.

Mais selon la directrice, les étudiants sont peut-être plus vulnérables que le reste de la population puisqu’ils doivent s’adapter à un nouvel environnement, à une nouvelle communauté et parfois même à un nouveau pays.

Ils doivent de plus, selon Jill Arnott, se bâtir un nouveau cercle d’amis.

Elle estime que les incidents de harcèlement et d’intimidation qui surviennent sur les campus sont probablement aussi fréquents en dehors du campus, particulièrement pour les jeunes générations qui ont grandi avec les réseaux sociaux au coeur de leur vie.

Jill Arnott, directrice générale du Centre des femmes de l'Université de Regina.

Jill Arnott, directrice générale du Centre des femmes de l'Université de Regina.

Photo : Radio-Canada

Le harcèlement de plus en plus facile

Le harcèlement sexuel change et devient plus facile à faire en raison des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, selon Jill Arnott.

L’instantanéité des réseaux sociaux et leur caractère impersonnel rendent les gestes de harcèlement plus faciles et rapides à réaliser.

La cyberintimidation et l’envoi de courriels haineux ne feront donc que prendre de l’ampleur à l’avenir selon la directrice du Centre des femmes.

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