Possibles réductions budgétaires : des parents demandent au CSF d'avoir une stratégie

Des conseillers réunis lors d'une réunion du Conseil scolaire fransaskois (CSF).
Photo : ICI Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) demande au Conseil scolaire fransaskois (CSF) d'adopter une position relativement à de possibles compressions budgétaires du gouvernement saskatchewanais à l'endroit des divisions scolaires.
Un texte d'Omayra Issa
Mercredi, lors d’une réunion extraordinaire, les conseillers se sont penchés sur les propos du CPIP exprimés dans une lettre. Le contenu de ladite lettre demeure inconnu. Par ailleurs, la rencontre du CSF a été ponctuée de deux huis clos.
Les conseillers devaient réfléchir à la possibilité d'accompagner ou non le collectif dans de futures démarches.
« Le groupe de parents veut savoir si on peut cheminer avec eux sur certains développements. Quand on va être en meilleure position de donner une évaluation à tout ça, on va sortir avec ça », a déclaré la présidente du CSF, Christiane Guérette. Le Collectif attendrait une réponse jeudi.
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De son côté, le conseiller scolaire de Regina Alpha Barry a proposé que le Conseil des écoles fransaskoises n'approuve pas de réductions budgétaires, que le CSF définisse sa position stratégique relativement à de possibles compressions et qu’il appuie le Collectif dans la revendication de ses droits.
Le CSF n’a pas adopté la résolution de M. Barry. Plusieurs membres ont indiqué avoir besoin de plus d’informations avant d’adopter ce qu’ils considèrent comme étant une position politique.
Ils ont toutefois adopté une résolution dans laquelle le CSF s’est engagé à communiquer avec le CPIP et « avance un appui et une intention de collaboration à long terme » avec le groupe. Les conseillers ont rappelé que le CSF « travaille intensément pour répondre aux besoins des parents et ceux de la province ».
Le CSF a indiqué qu’il est en train de revoir les informations reçues dans la lettre.
En novembre 2015, le CPIP a mis en demeure le CSF et le ministère de l'Éducation de la Saskatchewan pour qu'ils répondent aux « manquements importants au niveau de la qualité des infrastructures, des équipements et des services aux élèves » à l'École Monseigneur de Laval.