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Graham Fraser croit au projet de bilinguisme officiel à Ottawa

Graham Fraser en entrevue à Radio-Canada

Graham Fraser, ancien commissaire aux langues officielles du Canada

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Malgré les oppositions du maire d'Ottawa et d'une grande partie des élus municipaux, Graham Fraser, ancien commissaire aux langues officielles du Canada, croit toujours à un éventuel bilinguisme officiel de la Ville d'Ottawa.

« Il n’y a aucune réussite qui se fait sans lutte », a soulevé M. Fraser lors d’une entrevue mercredi sur le plateau du Téléjournal Ottawa-Gatineau.

Un reportage de Radio-Canada diffusé le même jour a mis en lumière le fait qu’une majorité de membres du conseil municipal d'Ottawa sont soit contre le projet de bilinguisme officiel, soit indécis. Ils craignent ses coûts et la division qu’il pourrait créer dans la communauté.

M. Fraser croit toutefois qu’il est possible de convaincre des personnes influentes, comme des gens d’affaires, des avantages d’un bilinguisme officiel à la Ville d’Ottawa. Il suggère de prendre en exemple la Ville de Moncton, au Nouveau-Brunswick, où le bilinguisme serait une expérience fructueuse.

« Je pense qu’Ottawa pourrait vivre la même chose en termes de tourisme, en termes d’attirer des emplois plutôt que d’être un fardeau pour la communauté », a estimé le résident d’Ottawa.

«  »

— Une citation de  Graham Fraser

S’il n’est pas surpris, M. Fraser est tout de même attristé par la résistance des élus. « [L’année] 2017 est une occasion en or pour Ottawa, capitale fédérale, d’afficher son bilinguisme », a-t-il soutenu.

L’ancien journaliste reconnait que les services se sont améliorés pour les francophones dans les dernières années. « Mais c’est le symbole, qui est très important pour les francophones, qui est aussi le point de résistance pour les opposants. »

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