Le pilote de CF-18 tué à Cold Lake n’a pas lancé d’appel de détresse

Le pilote de CF-18 tué à Cold Lake n’a pas lancé d’appel de détresse.
Photo : Ministère de la Défense nationale
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le pilote des Forces canadiennes qui a été tué lorsque son avion de chasse s'est écrasé près de Cold Lake, en Alberta, ne s'est pas éjecté ni n'a demandé de l'aide avant de perdre le contrôle de son CF-18, selon un rapport provisoire publié lundi par le ministère de la Défense nationale.
Bien qu'un parachute ait été découvert sur le site de l'accident, le capitaine Thomas McQueen, 29 ans, a été tué lorsque l'avion à réaction a frappé le sol dans un virage à gauche descendant.
Le rapport n'explique pas ce qui a causé l'accident, mais révèle de nouvelles informations sur les derniers moments du capitaine McQueen.
Thomas McQueen, un ancien combattant de l'Aviation royale canadienne, effectuait une mission d’entraînement à deux aéronefs.
L'objectif de la mission était de livrer deux bombes inertes suivies de deux balles d'entraînement guidées au laser au champ de tir aérien de Cold Lake.
Chaque pilote devait effectuer une « manoeuvre d'échappement sûr » après avoir laissé tomber les bombes afin d'éviter la fragmentation de la bombe simulée.
Le capitaine McQueen volait à basse altitude, à environ 137 mètres au-dessus du sol, lorsqu’il a essayé la manoeuvre.

Thomas Mcqueen mort lors de l'écrasement d'un CF-18 près de Cold Lake
Photo : Radio-Canada
Son avion a pris environ 15 mètres d’altitude, lorsqu'il a commencé à piquer du nez. Il a été tué lorsque son avion a heurté le sol en effectuant un virage à gauche.
L’autre pilote avec qui il effectuait sa mission a vu l'explosion et a alors demandé de l’aide.
L'ancien député d'Edmonton, Laurie Hawn, qui a passé 30 ans dans l'aviation et qui a piloté des avions CF-18 pendant environ 12 ans, a déclaré qu'il n'est pas surprenant que le pilote n'ait pas fait un appel de détresse.
« Vous n'avez pas une seconde, entre le moment où il réalise ce qui est en train de se passer jusqu’au moment de sa mort, cela peut prendre une seconde ou deux. Il n'y a pas le temps de faire quoi que ce soit », a-t-il déclaré.
Je serais prêt à parier qu'il a compris ce qui était en train de se passer seulement à la dernière seconde.
L'enquête continue. Les facteurs opérationnels et techniques qui auraient pu jouer un rôle dans l'accident sont examinés et aucun détail n’a été divulgué sur le moment où le rapport final serait publié.
Le colonel Paul Doyle, commandant de la 4e Escadre Cold Lake, a décrit Thomas McQueen, originaire de Hamilton, en Ontario, comme un pilote dévoué lors d'une conférence de presse en décembre dernier.