Aide aux enfants autochtones : la FSIN exige la fin de la discrimination

Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Fédération des nations autochtones souveraines (FSIN) exige la fin de la discrimination à l'endroit des enfants des Premières Nations, 10 ans après le dépôt d'une plainte auprès du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP).
La vice-chef de la FSIN Heather Bear s'étonne qu’après une décennie, l'argent demandé pour assurer le financement des services auprès des familles autochtones manque toujours dans sa totalité.
« Nous avons les ressources humaines, mais nous manquons la capacité financière », fait valoir Mme Bear, ce qui complique la prise en charge des enfants en difficulté dans les réserves autochtones.
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La vice-chef rappelle que les communautés reculées ont des difficultés à accéder à des soins de santé spécialisés. Des fonds en provenance d’Ottawa pourraient notamment financer des programmes de prévention de suicide chez les jeunes, soulève-t-elle.
Le 23 février 2007, l'APN et la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations s’adressaient à la Commission canadienne des droits de la personne pour faire valoir que les services à l'enfance des Premières Nations du gouvernement fédéral étaient déficients, inéquitables et discriminatoires.
En janvier 2016, le TCDP statuait qu’Ottawa exerçait une discrimination à l'endroit des enfants sur les réserves, notamment en omettant de leur assurer l’accès à des services gouvernementaux offerts aux autres enfants du pays.