•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Accès à un logement : les cas de discrimination en hausse

Un immeuble à appartements à Montréal avec une pancarte À louer devant l'une des portes.

Un immeuble à appartements à Montréal

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le nombre de plaintes pour discrimination lors de la recherche d'un logement est en augmentation, révèlent les données récoltées par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).

Selon le rapport annuel de la CDPDJ, le nombre de plaintes a augmenté de 35 % entre la période de 2006 à 2011 et celle de 2011 à 2016. En 10 ans, 767 dossiers de plaintes ont été ouverts. Le tiers d’entre eux concernent de la discrimination liée à l'origine ethnique et à la couleur de la peau.

Le nombre de plaintes a augmenté de 35% entre la période de 2006 à 2011 et celle de 2011 à 2016.

Le nombre de plaintes a augmenté de 35% entre la période de 2006 à 2011 et celle de 2011 à 2016.

Photo : Radio-Canada

Le Bureau d'animation et information logement (BAIL) déplore que des propriétaires refusent des locataires pour des motifs ethniques. « C'est certain que c'est la pointe de l'iceberg, estime Jonathan Carmichael, organisateur communautaire au BAIL.

Dans les faits, le nombre de locataires qui vivent la discrimination, c'est beaucoup plus élevé que ça. Il y a très peu de locataires qui vont porter plainte.

Une citation de Jonathan Carmichael, organisateur communautaire au BAIL

Une situation bien réelle

Originaire du Tchad, Guelmbaye Ngarsandje est arrivé à Québec en 2011 pour étudier en relations industrielles à l'Université Laval. À la recherche d'un logement, il dit avoir été victime de discrimination lors d’une visite.

Guelmbaye Ngarsandje

Guelmbaye Ngarsandje

Photo : Radio-Canada

« On se retourne on dit : "on va le prendre". On signe le bail. [La propriétaire] est là, elle se gratte la tête et dit : "c'est parce que mon mari m'a dit de ne pas louer ça aux personnes de couleurs" », se rappelle-t-il.

Présentement à la recherche d’un logement, M. Ngarsandje estime que la discrimination est toujours présente.

« Si vous vous appelez Tremblay, Gagnon ou Gagné, c'est sûr que ça ira plus vite que moi qui ai un nom difficilement prononçable », dénonce-t-il.

Le BAIL exige qu'un encadrement juridique soit mis en place dans le processus qui mène à la location d'un logement.

« Tant qu'il n'y a pas un bail de signé avec le propriétaire, on n'est pas encore son locataire, rappelle Jonathan Carmichael du BAIL. On ne peut donc pas se tourner vers la Régie du logement pour intenter un recours. »

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Québec

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Québec.