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Manifestation à Québec pour des stages rémunérés

Un manifestant scande un slogan.

Un manifestant scande un slogan dans les rues de Québec.

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des centaines d'étudiants en grève de partout dans la province ont manifesté jeudi après-midi devant le Centre des congrès de Québec, où se tient jusqu'à vendredi le Rendez-vous national sur la main-d'oeuvre, afin de réclamer des stages pratiques rémunérés pour tous.

Une dizaine d'autobus sont partis de Montréal, des Laurentides, de l'Outaouais, de Sherbrooke et d'autres régions jeudi matin pour converger vers la capitale en après-midi.

Les étudiants se sont rassemblés au parc de la Francophonie, près du parlement. Ils ont ensuite marché jusqu’au Centre des congrès, où ils ont manifesté durant environ une demi-heure. Le cortège a par la suite repris la direction du parc de la Francophonie, où le rassemblement s'est terminé vers 16h30.


Plusieurs manifestantes demandaient d'être rémunérées lors de leur stage.
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Plusieurs manifestantes demandaient d'être rémunérées lors de leur stage.

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

La manifestation regroupait notamment 300 étudiants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui sont principalement issus des différentes facultés d’enseignement.

Le responsable des affaires externes de l’Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM (ADEESE), Antoine Pigeon, a expliqué que les manifestants qui l’accompagnaient souhaitent attirer l’attention sur les stages non rémunérés en éducation.

« C’est une situation qui est à nos yeux injuste. Le secteur de l’éducation est traditionnellement féminin, puis on considère que les stages dans le milieu ne sont pas rémunérés alors que dans d’autres milieux qui sont traditionnellement masculins, bien ces stages-là sont souvent rémunérés », a-t-il fait remarquer.

« Ce ne sont pas tous les étudiants qui ont accès aux prêts et bourses et qui ont le budget et les moyens d’être aux études, puis moi, couper des heures de travail qui me permettent de payer des études pour faire des stages pour lesquels je ne suis pas payée, je trouve ça vraiment déplorable », a renchéri une étudiante.


Des manifestants sur la Grande-Allée.
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Des manifestants sur la Grande-Allée.

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

Un important déploiement policier était en place devant le Centre des congrès de Québec.
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Un important déploiement policier était en place devant le Centre des congrès de Québec.

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

Les manifestants ont marché sur le boulevard René-Lévesque
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Les manifestants ont marché sur le boulevard René-Lévesque

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

Rencontre sur la main-d'oeuvre

Le Rendez-vous national sur la main-d’oeuvre regroupe quelque 300 représentants des milieux patronal et syndical, des établissements d’enseignement ainsi que des groupes communautaires et autochtones.

Plusieurs thèmes seront abordés au cours de la rencontre qui se déroule sous la présidence du premier ministre Philippe Couillard, dont l'attraction, l'intégration et le maintien en emploi de la main-d'oeuvre ainsi que le développement des compétences et la formation continue.

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, la ministre responsable du Travail, Dominique Vien, et la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, participent également à l'événement.

Améliorer les conditions de travail

Les dirigeants syndicaux qui participent au Rendez-vous national sur la main-d'oeuvre ont prévenu le gouvernement et les représentants du patronat qu’ils voulaient que les enjeux de la formation et de l’amélioration des conditions de travail des salariés fassent partie des discussions.

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a salué l'ouverture de la ministre Vien concernant la modernisation des normes du travail. Il veut toutefois s'assurer que les modifications vont se faire à l'avantage des travailleurs.

« On a besoin de rebrasser un peu les lois du travail au Québec. Oui, pour les moderniser, mais dans le sens des intérêts des travailleurs parce que si les conditions générales de travail ne sont pas au rendez-vous, eh bien ça ne les motive pas beaucoup les travailleurs à se pencher sur des questions de productivité, d’efficience et d’efficacité dans les entreprises », a fait valoir M. Létourneau.

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