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Le programme d'aide médicale à mourir en Colombie-Britannique bientôt évalué

L'aide médicale à mourir

La Colombie-Britannique conduira, à la fin du mois, une première évaluation de son programme d'aide médicale à mourir.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Service du coroner de la Colombie-Britannique est sur le point de mener, vers la fin du mois, le premier examen du programme d'aide médicale à mourir.

Entre le 17 juin 2016 et le 10 janvier 2017, 188 euthanasies ont été rapportées. Un chiffre mis à jour devrait être publié prochainement.

Un porte-parole a déclaré que toutes les autorités de santé se rassembleront avec le coroner pour faire une évaluation du programme.

« Nous n’en sommes qu’au début, car les gens regardent les différentes options qui s’offrent à eux en matière de décès, et je m’attends à ce que de plus en plus choisissent l’aide médicale à mourir », a déclaré le Dr Harsh Hundal, de la régie de la santé de l’intérieur.

Vingt-trois des 188 décès assistés ont eu lieu dans la région de la régie de la santé de l’intérieur, 77 dans Island Health, 58 dans Vancouver Coastal Health, 24 dans Fraser Health et 6 dans la zone de l’autorité de la Santé du Nord.

Conversations difficiles

« Ce sont des conversations difficiles, chargées en émotions », ajoute le Dr Harsh Hundal.

Les patients qui font une demande formelle d’aide médicale à mourir ont une période obligatoire de 10 jours de réflexion.

Le Dr Harsh Hundal explique que lorsqu’on regarde les données de l’Oregon, où l’euthanasie est autorisée depuis 1997, environ un tiers des patients changent d’avis et décident de ne pas recourir à l’aide médicale à mourir. Il estime que ce chiffre est plus proche de 20 % dans la zone de la régie de la santé de l’intérieur.

« Pour certaines personnes, avoir ce choix disponible rend les choses plus faciles pour faire face à ce qu'elles traversent. C'est l'une des choses vraiment intéressantes que nous avons découvertes : l'angoisse que certains patients éprouvent face à la mort diminue beaucoup une fois qu’elles se sont lancées dans le processus », détaille le Dr Harsh Hundal.

Une expérience « profonde »

Du côté des médecins, ceux-ci décrivent l’expérience comme « très profonde ». Selon le Dr Hundal, quelques médecins de la régie de la santé de l’intérieur ont décidé de ne pas pratiquer l’euthanasie, mais ils renvoient alors les patients vers un confrère.

Du côté de l’autorité d’Island Health, qui affiche le plus haut taux de recours à l’aide médicale à mourir, on attribue ces chiffres à une population plus âgée et plus ouverte au concept d’euthanasie.

« Nous ne savions pas que cela se produirait aussi rapidement », déclare le Dr David Robertson, responsable de l'aide médicale à mourir dans Island Health. Il ajoute que la Colombie-Britannique est en tête des provinces dans la mise en oeuvre de l’aide médicale à mourir, et dans la collecte des données.

Avec les informations de CBC

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