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Ottawa réinvestit dans son Bureau de la traduction

Une employée au Bureau de la traduction à son poste de travail

Une employée au Bureau de la traduction, à Gatineau

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

PRIMEUR - Le gouvernement fédéral compte redorer le blason de son organisme de traduction de référence, après que celui-ci eut été sévèrement amputé de plus du tiers de ses employés au fil des ans. La ministre des Services publics et de l'Approvisonnement, Judy Foote, annonce, jeudi, une série de mesures visant à renforcer le Bureau de la traduction.

Un texte de Catherine Lanthier

Alors que d'autres pertes d'emplois étaient appréhendées, la ministre indique plutôt que le Bureau de la traduction (BT) recrutera de nouveaux employés.

Le BT embauchera notamment un nouveau président-directeur général et un dirigeant principal de la qualité, afin d'améliorer ses services linguistiques. De plus, 250 étudiants se joindront à l'équipe sur une période de 5 ans. Aussi, 19 nouveaux postes seront créés pour fournir des services linguistiques « de pointe ».

La ministre Foote répond également à la demande de l'Association internationale des interprètes de conférence et recule sur son intention de mettre en place un nouveau système automatisé pour l'embauche des pigistes, qui prévoit accorder des contrats au plus bas soumissionnaire.

Judy Foote a par ailleurs commandé une révision interne visant à refaire du BT un service obligatoire pour les différents ministères fédéraux.

Le gouvernement se dit « déterminé à redonner au Bureau de la traduction la place qui lui revient en tant que centre d'excellence, qui est prêt à favoriser l'innovation, à adopter des pratiques de pointe et à recruter les meilleurs dans leur domaine », indique par écrit le bureau de la ministre Foote.

Le gouvernement souligne ainsi qu'il met fin à une ère de compressions visant l'organisme, dont la taille a été considérablement réduite au cours des 7 dernières années, passant de 1928 employés en 2010 à 1197 à temps plein, en mars dernier.

Ces départs volontaires non remplacés avaient fait craindre le pire aux traducteurs, terminologues et interprètes, ainsi qu'à des employés, professeurs d'universités et syndicats, qui accusaient le gouvernement fédéral d'avoir pour objectif le démantèlement de l'institution fédérale.

Les textes truffés d'erreurs émis par l'outil de traduction automatique du gouvernement ont projeté le BT sous les projecteurs en février dernier, ce qui a mené le Comité permanent des langues officielles à étudier l'état de l'organisme et à émettre une série de recommandations, suggérant notamment que celui-ci relève d'un autre ministère.

La réponse du gouvernement à ce rapport avait jusqu'ici été interprétée comme une fin de non-recevoir.

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