Le temps presse pour un archiviste bilingue, dit la Société historique de la Saskatchewan

Le directeur général de la Société historique de la Saskatchewan, Alexandre Chartier, souligne l'urgence d'embaucher un archiviste bilingue sur une base plus permanente.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le mandat de l'archiviste stagiaire bilingue aux archives provinciales, poste rendu possible grâce à une subvention fédérale, arrive à terme à la fin du mois de mars, mais il reste encore beaucoup de travail à faire, selon la Société historique de la Saskatchewan.
Une nouvelle demande de subvention a été faite auprès de Bibliothèque et Archives Canada pour un nouveau poste, mais la réponse n’est pas attendue avant le printemps, selon le directeur général de la Société, Alexandre Chartier.
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« Ça devient urgent, stressant, parce que les documents ne sont pas éternels », constate M. Chartier. Il estime que le traitement de l’ensemble des documents francophones aux archives provinciales équivaut à plus de cinq ans de travail.
Alexandre Chartier croit surtout que la solution à long terme repose sur une subvention qui permettrait de recruter un archiviste pour un plus long mandat. « Pour ça, il faut plus de financement plus durable », souligne-t-il.
Si l’on veut accéder à une ressource humaine compétente et bilingue, il va falloir qu’on propose quelque chose de plus attirant.
Alexandre Chartier espère développer un dialogue plus concret avec les gouvernements fédéral et provincial pour débloquer un fonds afin d’embaucher un ou plusieurs archivistes bilingues.
Le directeur rappelle l’importance des archives pour la communauté francophone. « On ne peut pas défendre des causes Caron, des causes Mercure ou de grandes causes francophones [...] sans avoir des documents patents qui parlent de notre présence », croit Alexandre Chartier.
Avec les renseignements de Lise Ouangari