8,4 M $ pour la recherche sur la sclérose en plaques à l'Université de la Saskatchewan

L’ocrélizumab est une source d'espoir pour les gens qui souffrent de sclérose en plaques.
Photo : iStock
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une chaire de recherche sur la sclérose en plaques verra le jour à l'Université de la Saskatchewan au mois de mars grâce à un investissement de 8,4 millions de dollars.
Les fonds proviennent du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan, la fondation de l’Hôpital City de Saskatoon, la fondation de recherches en santé en Saskatchewan, la Société canadienne de sclérose en plaques et l’Autorité régionale de santé de Saskatoon.
Les recherches visant à comprendre la maladie s’étaleront sur sept ans.
Le neurologue et professeur au Collège de médecine de l'Université du Tennessee, Michael Levin, dirigera l'équipe de scientifiques.
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Deux médecins et trois infirmières épauleront ses efforts. Dans le cadre de la recherche, ils feront appel à des patients volontaires atteints de la maladie pour analyser leur ADN à partir d’échantillons de sang.
En 2016, un comité consultatif mandaté par la Saskatchewan a émis neuf recommandations au gouvernement sur l'amélioration des soins et de la recherche relativement à cette maladie. D'après le député provincial de Saskatoon-University, Eric Olauson, l’investissement répond ainsi à la recommandation de recruter des neurologues et de former des spécialistes permettant de faire des avancées dans le domaine de la sclérose en plaques.
Selon le Collège de médecine de l'Université de la Saskatchewan, de 3500 à 3700 personnes sont atteintes de la maladie dans la province.
La sclérose en plaques est une maladie dégénérative. Elle survient lorsque le système immunitaire s’en prend au système nerveux central. La perte de coordination et d’équilibre ainsi que des problèmes de cognition et de vision font partie des symptômes.
Une Fransaskoise ravie
La Fransaskoise Sylvie Bergeron, atteinte de la sclérose en plaques, mais dont les symptômes sont minimes, se réjouit de l'investissement. Elle affirme qu’il est important de poursuivre les efforts pour démystifier cette maladie.
Toute recherche qui peut faire avancer les connaissances qu'on a en ce moment sur cette maladie-là, c'est une bonne nouvelle.
Elle ajoute qu'elle pourrait se porter volontaire comme patiente pour participer à l'étude.