Greenpeace dit être victime d'intimidation par l'entreprise forestière Résolu

Produits forestiers Résolu
Photo : Radio-Canada / Evelyne Côté
Une poursuite de 300 M$ déposée par la multinationale Résolu contre Greenpeace en vertu des lois anti-rackets américaines est une simple tactique d'intimidation qui poserait un dangereux précédent si l'entreprise de produits forestiers avait gain de cause, selon ce que le groupe environnemental affirme dans de nouveaux documents déposés en cour.
Dans un appel déposé en Géorgie pour faire rejeter la poursuite à son endroit, Greenpeace dit que l'entreprise de produits forestiers Résolu essaie de réduire au silence les gens qui critiquent ses pratiques commerciales de la coupe du bois dans la forêt boréale canadienne.
De permettre ça, ça risque d'empêcher toutes critiques dans le futur.
De son côté, Résolu dément toutes mauvaises pratiques. Des communautés du Nord de l'Ontario soutiennent d'ailleurs l'entreprise en dénonçant les tactiques de Greenpeace.
Le dernier appel de Greenpeace démontre qu'elle ne peut défendre ses fausses accusations, comme celle affirmant que Résolu détruit la forêt boréale.
En mars 2013, Greenpeace s'est excusée d'avoir faussement accusé Résolu de couper du bois dans un habitat où le caribou est en danger au Québec.
Deux mois plus tard, Résolu a déposé une poursuite de 7 M$ contre Greenpeace en Ontario.
Une centaine d'organisations, dont une douzaine de médias, ont dénoncé les poursuites intentées par l'entreprise forestière, en soutien à Greenpeace.