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Ce qui pousse les Franco-Ontariens à poursuivre leurs études en français, selon des chercheurs

L'utilisation du français à la maison aide les élèves à vouloir poursuivre leurs études en français.

L'utilisation du français à la maison aide les élèves à vouloir poursuivre leurs études en français.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Combien de fois a-t-on entendu dire que la distance entre la maison et un établissement scolaire jouait un rôle primordial dans la décision de poursuivre des études en français? Ce n'est pas faux, mais pas totalement vrai non plus, estiment des chercheurs.

Un texte de Sarah-Émilie Bouchard

Julie Boissonneault, professeure au Département d’études françaises de l’Université Laurentienne, a récemment coécrit (avec son collègue Simon Laflamme) un rapport de recherche sur les facteurs qui expliquent le passage d’élèves de l’école franco-ontarienne à l’école de langue anglaise.

Pour elle, ce qui a le plus d’influence est l'usage de la langue au quotidien.

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— Une citation de  Julie Boissonneault, professeure au Département d'études françaises de l'Université Laurentienne

Ainsi, selon la chercheuse, quand un élève a la chance de parler français à la maison, il sera plus enclin à demeurer au sein du système d’éducation franco-ontarien.

Réseaux sociaux en français

Après avoir soumis des questionnaires à des étudiants, à des parents et à des professeurs, la chercheuse note aussi que l’utilisation des réseaux sociaux en français est un autre facteur déterminant qui en pousserait plusieurs à poursuivre leurs études dans la langue de Molière.

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— Une citation de  Julie Boissonneault, professeure au Département d'études françaises de l'Université Laurentienne

L'envoi de textos en français est synonyme de « vivre en français ». « C’est l’équivalent d’accorder une importance à la langue », souligne Julie Boissonneault.

Il s’agit là d’un élément nouveau par rapport aux enquêtes précédentes sur le sujet, ajoute-t-elle.

La décision de la mère

Bien entendu, la distance entre le domicile et l’établissement, de même que le choix du programme, sont des éléments à ne pas négliger non plus. La chercheuse fait cependant une mise en garde.

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— Une citation de  Julie Boissonneault, professeure au Département d'études françaises de l'Université Laurentienne

La coauteure du rapport souligne que l’opinion de la mère est l’un des facteurs les plus importants dans le choix des élèves de poursuivre ou non leurs études en français.

Selon elle, ce n’est qu’une fois que la mère a soumis ses conseils que la distance et le choix du programme entrent en jeu.

Outiller les conseils scolaires

Le rapport, qui n’a pas encore été publié, a été transmis au ministère de l’Éducation de l'Ontario.

Les deux professeurs espèrent que leur recherche permettra d'outiller les conseils scolaires de langue française dans la province afin qu’ils mettent en place des stratégies pour éviter de perdre leurs élèves au profit des conseils scolaires de langue anglaise.

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