Santé : la fransaskoisie a une carte à jouer

La Table des élus fransaskois souhaite que les francophones se taillent une meilleure place au sein des instances décisionnelles en Santé. Pour eux, il s'agit d'une façon de faire la promotion des besoins des Fransaskois dans le contexte de la fusion des autorités régionales de Santé en Saskatchewan.

Réunis à Saskatoon, les élus de la Table des élus de l'Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) ont lancé samedi plusieurs idées pour améliorer la situation des francophones en Saskatchewan. Parmi ces idées figure celle de s'impliquer dans les instances décisionnelles en santé, c'est-à-dire au sein du conseil d'administration de cette nouvelle autorité régionale ou lors de consultations publiques.

« Si on a une occasion de pouvoir avoir une influence sur des décisions qui vont être prises pour améliorer aux services de santé en français, on n'hésitera pas », a commenté Anne Leis, la présidente du Réseau Santé en français de la Saskatchewan.

De cette façon, elle croit que la future grande autorité régionale de santé couvrant la grande majorité de la Saskatchewan gardera une sensibilité aux besoins de la communauté francophone.

Pour elle, la fusion récemment annoncée présente des avantages, notamment sur la collecte des données centralisée. Elle croit que cela pourrait favoriser l'émission de la carte de santé dans la langue de préférence et donc en français.

Pour la présidente de l'Association francophone de Zenon Park, Monica Ferré, cette présence francophone dans les instances décisionnelles est importante afin de garder une autonomie régionale. « Zenon Park est un peu isolé des grands centres. C'est important qu'on ait des services en santé proche de nous », a-t-elle souligné.

Tant l'Assemblée communautaire fransaskoise que le Réseau santé en français de la Saskatchewan ont prévenu qu’elles suivront de près la situation de la fusion des autorités régionales de santé au cours des prochains mois.

D’après des informations de Marc-Antoine Bélanger