La Cour suprême du Canada rejette l'appel d'un détenu saskatchewanais
David Adrian McCallum est en détention au Centre psychiatrique régional de Saskatoon.
Photo : Radio-Canada / Trevor Bothorel
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La demande d'autorisation d'appel de David Adrian McCallum, détenu au Centre psychiatrique régional de Saskatoon, a été rejetée par la Cour suprême du Canada.
Cette demande concerne la plus récente condamnation de l’homme de 39 ans. David Adrian McCallum a été reconnu coupable d’agression armée et d’avoir proféré une menace à la suite de l’agression d’un autre détenu au centre de Saskatoon.
M. McCallum a alors été déclaré délinquant dangereux et condamné à une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée.
En 2016, l’homme avait fait une demande de révision de sa sentence, de sa peine et de la décision d’être déclaré délinquant dangereux devant la Cour d’appel de la Saskatchewan. Cette demande d’appel avait été rejetée également.
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La maladie mentale montrée du doigt
David Adrian McCallum est atteint de schizophrénie de type paranoïde. Dans sa décision rendue en 2016, la Cour d’appel de la Saskatchewan a indiqué qu’« il est dommage d’observer que les personnes atteintes de maladies mentales doivent languir en prison, ce qui exacerbe leur état mental ».
Malgré tout, la Cour d’appel n’a pas trouvé d’erreur dans la condamnation, la peine, ni la déclaration de délinquant dangereux de M. McCallum.
Pour le président-directeur général de la division saskatchewanaise de la Société John Howard, il est clair que la majorité des détenus au Canada ont une maladie mentale. Greg Fleet affirme que, selon les données de son organisme qui vient en aide aux individus incarcérés, au moins 70 % des personnes qui purgent une peine souffrent d’un niveau quelconque de maladie mentale ou de dépendance.
Ce dernier croit que le meilleur endroit pour traiter les détenus atteints de maladies mentales est dans les hôpitaux plutôt que dans les prisons.
Greg Fleet ajoute que M. McCullum, qui se trouve dans un centre psychiatrique, est dans une meilleure situation que d'autres détenus atteints de maladies mentales qui purgent leur peine dans des centres correctionnels.
