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Blessée à la fusillade de La Loche, Taylor Haineault est la première à parler

Taylor Haineault est une des sept blessées de la fusillade de La Loche dans le nord de la Saskatchewan

Taylor Haineault est une des sept blessées de la fusillade de La Loche dans le nord de la Saskatchewan

Photo : Radio-Canada / Jason Warick

Radio-Canada

Une des sept personnes blessées par balles lors de la tuerie de La Loche, dans le nord de la Saskatchewan, est la première des élèves blessés à parler publiquement du drame.

Taylor Haineault admet avoir trouvé la force de se remettre de ses blessures grâce à l’amour que lui porte sa grand-mère, Annette Montgrand. « Elle est toujours là pour moi, comme personne d’autre […] elle croit en moi comme personne d’autre ne le fait », confie l’adolescente de 14 ans.

Cette dernière a dû être hospitalisée à l’Hôpital Royal University de Saskatoon à la suite de la tuerie. Les médecins l’ont d'ailleurs placé dans un état de coma artificiel durant 11 jours. À son réveil, Taylor Haineault raconte qu’une des premières choses qu’elle souhaitait était de retourner à l’école, pour continuer d'apprendre.

Un an plus tard, elle peut se dire mission accomplie. Avec l’aide et les encouragements de sa grand-mère, l’adolescente a même été en mesure de recommencer à étudier quelques semaines seulement après son retour de l’hôpital.

Deux personnes sont mortes à la suite de la fusillade de l’école communautaire de La Loche dans le nord de la Saskatchewan le 22 janvier 2016. Sept autres personnes ont été blessées. Le tireur a également fait deux autres victimes, mortes dans une résidence. La communauté a demandé de commémorer la première année du drame, dimanche prochain, dans l’intimité et à l’abri des caméras des médias.

Fusillade à La Loche, un an après

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Des fleurs et des lampions en hommage aux victimes de la tragédie de La Loche

La grand-mère, Annette Montgrand, se rappelle que la journée du drame était une journée comme les autres. Elle raconte avoir reconduit sa petite-fille à l’école après la pause du dîner. Plus tard au cours de l'après-midi, le Centre de santé de La Loche communiquait avec elle pour lui dire que sa petite-fille était gravement blessée.

« J’ai prié et j’ai prié », raconte Annette Montgrand. Finalement, un appel de son fils, l'actuel maire de La Loche et oncle de Taylor Haineault, lui confirma que sa petite-fille venait de se réveiller du coma. « Un miracle », comme le souligne la grand-mère.

Sa passion pour le volleyball

Taylor Haineault jouait pour l’équipe de volleyball des Lakers de La Loche avant le drame. L’adolescente a occupé différentes positions sur le terrain, comme celle d'attaquante et de passeuse. Avec son équipe, Tayloy Haineault a eu la chance de voyager pour des tournois notamment à Calgary et Saskatoon.

Elle souhaite pouvoir rejouer au volleyball bientôt. Cependant, les mouvements de son bras sont toujours ralentis à cause de la blessure qu’elle a subie lors de la fusillade. Elle garde néanmoins espoir de pouvoir un jour recommencer à jouir de sa passion pour ce sport.

Taylor Haineault conclut que sa priorité pour le moment est de terminer son secondaire.

Avec les renseignements de Jason Warick de CBC Saskatoon

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