Blessée à la fusillade de La Loche, Taylor Haineault est la première à parler

Taylor Haineault est une des sept blessées de la fusillade de La Loche dans le nord de la Saskatchewan
Photo : Radio-Canada / Jason Warick
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une des sept personnes blessées par balles lors de la tuerie de La Loche, dans le nord de la Saskatchewan, est la première des élèves blessés à parler publiquement du drame.
Taylor Haineault admet avoir trouvé la force de se remettre de ses blessures grâce à l’amour que lui porte sa grand-mère, Annette Montgrand. « Elle est toujours là pour moi, comme personne d’autre […] elle croit en moi comme personne d’autre ne le fait », confie l’adolescente de 14 ans.
Cette dernière a dû être hospitalisée à l’Hôpital Royal University de Saskatoon à la suite de la tuerie. Les médecins l’ont d'ailleurs placé dans un état de coma artificiel durant 11 jours. À son réveil, Taylor Haineault raconte qu’une des premières choses qu’elle souhaitait était de retourner à l’école, pour continuer d'apprendre.
Un an plus tard, elle peut se dire mission accomplie. Avec l’aide et les encouragements de sa grand-mère, l’adolescente a même été en mesure de recommencer à étudier quelques semaines seulement après son retour de l’hôpital.
Deux personnes sont mortes à la suite de la fusillade de l’école communautaire de La Loche dans le nord de la Saskatchewan le 22 janvier 2016. Sept autres personnes ont été blessées. Le tireur a également fait deux autres victimes, mortes dans une résidence. La communauté a demandé de commémorer la première année du drame, dimanche prochain, dans l’intimité et à l’abri des caméras des médias.
La grand-mère, Annette Montgrand, se rappelle que la journée du drame était une journée comme les autres. Elle raconte avoir reconduit sa petite-fille à l’école après la pause du dîner. Plus tard au cours de l'après-midi, le Centre de santé de La Loche communiquait avec elle pour lui dire que sa petite-fille était gravement blessée.
« J’ai prié et j’ai prié », raconte Annette Montgrand. Finalement, un appel de son fils, l'actuel maire de La Loche et oncle de Taylor Haineault, lui confirma que sa petite-fille venait de se réveiller du coma. « Un miracle », comme le souligne la grand-mère.
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Sa passion pour le volleyball
Taylor Haineault jouait pour l’équipe de volleyball des Lakers de La Loche avant le drame. L’adolescente a occupé différentes positions sur le terrain, comme celle d'attaquante et de passeuse. Avec son équipe, Tayloy Haineault a eu la chance de voyager pour des tournois notamment à Calgary et Saskatoon.
Elle souhaite pouvoir rejouer au volleyball bientôt. Cependant, les mouvements de son bras sont toujours ralentis à cause de la blessure qu’elle a subie lors de la fusillade. Elle garde néanmoins espoir de pouvoir un jour recommencer à jouir de sa passion pour ce sport.
Taylor Haineault conclut que sa priorité pour le moment est de terminer son secondaire.
Avec les renseignements de Jason Warick de CBC Saskatoon