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L'absence de Kevin O'Leary au débat en français vivement dénoncée en Saskatchewan

Les 13 candidats à la direction du Parti conservateur du Canada débattent.

Les 13 candidats à la direction du Parti conservateur du Canada débattent.

Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

Radio-Canada

L'arrivée de Kevin O'Leary dans la course au leadership du Parti conservateur a provoqué de nombreuses réactions chez les candidats à la chefferie provenant de la Saskatchewan.

L'homme d'affaires unilingue anglophone en a fait l'annonce mercredi matin, au lendemain du seul débat en français, où les 13 autres candidats ont croisé le fer à Québec.

Le député de Regina-Qu'Appelle et candidat à la chefferie Andrew Scheer estime que Kevin O'Leary a manqué de respect envers la population francophone. « C'est un signe de respect pour les candidats anglophones d'être ici à Québec, de parler français et d'essayer de faire un effort », dit-il.

Je pense que ce n'est pas une démonstration de leadership d'éviter un débat.

Une citation de Andrew Scheer, député de Regina-Qu'Appelle

Kevin O'Leary a déjà minimisé l'importance de la maîtrise du français par le passé. Aujourd'hui, il affirme vouloir faire un effort pour apprendre la langue de Molière.

Toutefois, l'effort aurait pu être fait avant, selon le député de Saskatoon-University et candidat à la direction du parti, Brad Trost.

Pour les Canadiens comme moi [unilingues anglophones], c'est un peu difficile, mais c'est nécessaire. Il faut penser aux Canadiens qui parlent le français.

Une citation de Brad Trost, député de Saskatoon-University

L'homme d'affaires pourra s'exprimer au cours des prochains débats, dont un à la fin février en Alberta, mais les échanges ne seront pas exclusivement en français.

Un changement de ton dans les débats?

Le candidat à la chefferie Brad Trost estime que l'arrivée de Kevin O'Leary dans l'arène modifiera la dynamique des échanges entre les 14 candidats à la succession de Stephen Harper. « Je pense que M. O'Leary va changer la course un petit peu. Il est très proche de [Maxime] Bernier, pour qui ce sera plus difficile », affirme-t-il.

Brad Trost ne voit pas Brian O'Leary comme un adversaire de taille, puisqu'ils ne partagent pas les mêmes opinions politiques, selon lui.

Le nouveau chef sera élu le 27 mai.

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