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Traverser l'océan pour se ressourcer en Saskatchewan

Image d'Elaine Boury en Saskatchewan

Elaine Boury en Saskatchewan

Photo : Elaine Boury

Radio-Canada

En France, la vie d'Elaine Boury, 25 ans, défilait à un rythme insupportable.

Un texte de la Fureteuse fransaskoise Nicole Lavergne-Smith

L’ingénieure en génie des matériaux était responsable depuis deux ans d’une équipe de 20 personnes dans une entreprise de maroquinerie de luxe avec des clients comme Louis Vuitton. Elle était très dévouée à son travail et avait énormément de pression.

Sa famille a remarqué que ça n’allait pas. Elle s’est rendu compte qu'à 25 ans ce n’était pas le moment de craquer, elle devait reprendre sa vie en main.

Elle a fait des économies et a décidé de partir en voyage pour se ressourcer et améliorer son anglais.

Mettre le cap sur la Saskatchewan

Elaine aurait pu choisir n’importe quel endroit au monde, mais elle a choisi le Canada. De toutes les provinces, c'est la Saskatchewan qui l'a conquise.

Une carte qui montre le trajet d'Elaine Boury entre la France et la Saskatchewan.

Elaine Boury est arrivée en Saskatchewan au mois d'octobre.

Photo : Radio-Canada

Je voulais venir en Saskatchewan pour vraiment rencontrer l’habitant. Vivre un peu la vie du Canadien et pour ce faire je voulais faire du volontariat, aider les gens chez eux, dans leur ferme.

Une citation de Elaine Boury

Elle voulait rendre l’utile à l’agréable et faire du bénévolat. L’occasion de faire de l’équitation, une de ses passions, et de travailler dans un milieu agricole l’attirait beaucoup. La Saskatchewan répondait à ses désirs, même si elle ne pouvait pas la situer sur une carte.

Son bénévolat l’a mené à Meadow Lake dans un ranch, dans un gîte touristique à Hudson Bay et à l’École canadienne-française de Saskatoon.

Observations d'une Française de passage

  • Les Saskatchewanais beurrent le pain chaque fois qu’ils en mangent. Les Français beurrent leur tartine seulement le matin, selon Elaine.
  • C’est difficile de savoir le prix réel de ce que l’on vend dans les magasins, car les taxes sont calculées à la caisse.
  • Il y a énormément de distance entre les communautés de la province.
  • Dans un restaurant ou un magasin, les employés demandent « comment ça va? », chose qui ne se fait pas en France.

Une branche de la famille à Saskatoon

Avant de quitter la France, Elaine a découvert qu’elle a un cousin par alliance qui habite à Saskatoon. Ce cousin, Bernard Farbacher, l’a accueillie dès son arrivée dans la province en octobre dernier. Il a rassemblé la famille et des amis pour lui offrir un accueil chaleureux.

Bernard Farbacher, un cousin par alliance, accueille Elaine chaleureusement chez lui à Saskatoon.

Bernard Farbacher, un cousin par alliance, accueille Elaine chaleureusement chez lui à Saskatoon.

Photo : Elaine Boury

Cet accueil et cette générosité ont marqué son séjour dans la province.

Elaine ne regrette pas du tout d'avoir choisi de se rendre en Saskatchewan. Son séjour lui a permis d’avoir du recul sur sa vie et sur son avenir.

D'ici quelques semaines, elle retournera en France, où elle espère se dénicher un emploi dans son domaine, tout en gardant un rythme de vie moins effréné.

Elle veut travailler de plus près avec les gens et découvrir encore plus le monde.

Nicole Lavergne-Smith, Fureteuse fransaskoise : Faites-moi découvrir votre coin de province! @NLSCBC_RC #fureteuse 

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