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Des élèves de Drummondville qui ont le cœur sur la main!

Marguerite Bernier et trois de ses élèves devant le sapin de Noël

Marguerite Bernier et trois de ses élèves devant le sapin de Noël

Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

À Drummondville, des élèves du primaire tiennent à offrir un Noël digne de ce nom aux plus démunis de la communauté.

Un texte de Jean-François DumasTwitterCourriel 

De concert avec un centre communautaire local, ils offriront des cadeaux à des jeunes et à leur mère dans le besoin, une mission soigneusement planifiée par leur enseignante de quatrième année.

À quelques jours de Noël, une véritable petite armée de lutins s'active dans la classe de madame Marguerite Bernier à l'école Saint-Louis-de-Gonzague. L'enseignante de quatrième année a confié une importante responsabilité à ses élèves : faire briller les yeux d'enfants démunis en leur offrant cadeaux et bonbons.

Elle s'est assurée que seuls les plus défavorisés profitent de la générosité des enfants de sa classe. Les jeunes qui recevront une surprise pour les fêtes ont été préalablement identifiés de façon anonyme dans l'arbre magique du Centre communautaire Drummondville-Sud.

Le concept est simple : chaque boule de Noël placée dans le sapin de l'organisme correspond à l’âge et au sexe d’un jeune.

Les élèves arrivent avec leurs cadeaux.
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Les élèves arrivent avec leurs cadeaux.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas

Une mission soigneusement ficelée

Pour acheter des cadeaux à 21 enfants et quatre mamans, il faut de l'argent. Cet obstacle n'a cependant pas empêché la pédagogue et ses généreux lutins de poursuivre leur oeuvre.

« On a vendu des tablettes de papier recyclé pour ramasser de l'argent. Je leur ai demandé de fournir quelques sous, mais ils devaient les prendre dans leurs économies personnelles. S'ils n'en avaient pas, je proposais aux parents de leur faire faire des tâches ménagères », souligne Marguerite Bernier.

« Cette activité nous a permis de penser à quelqu'un d'autre que nous et c'est important », affirme fièrement le jeune Aymerick Bélanger. Le lutin d'un jour espère maintenant que le présent qu'il a soigneusement emballé saura rendre un enfant heureux.

Un travail d’équipe

Cet élan de générosité n'aurait jamais été possible sans l'apport des parents, souligne Marguerite Bernier. C'est pourquoi elle tient aujourd'hui à les remercier d'avoir transmis ces valeurs de partage à leurs enfants.

«  »

— Une citation de  Marguerite Bernier, enseignante

Afin d'améliorer le sort des jeunes dans le besoin pour les années à venir, madame Bernier a un souhait : que d'autres comme elle et ses élèves répètent l'initiative à leur façon l'an prochain.

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