Une jeune galeriste crée un espace pour les artistes à Moncton

La galerie Apple Art est située rue Church à Moncton
Photo : Radio-Canada
L'amour de l'art se transmet de génération en génération. Nausika Breau a emboîté les pas de ses parents artistes en ouvrant une galerie d'art à Moncton.
La jeune femme a inauguré ce nouvel espace dans la maison familiale située rue Church, au centre-ville en mai dernier. Baptisée Apple Art, la galerie attire l'attention grâce à une sculpture réalisée à même un tronc d'arbre. L'oeuvre a été réalisée par l'artiste Cecil D. Long, le père de la galeriste.
Dans ses murs, Nausika Breau veut faire voir le travail des artistes néo-brunswickois. Elle choisit les oeuvres avec son coeur.
« »
Ces temps-ci, la galerie expose des oeuvres de l'artiste Roch Bourque. « C'est un artiste qui est extrêmement humble », révèle Nausika Breau. « Il est continuellement en train de s'avancer dans ses peintures dans son art. [On] voit l'innocence un peu dans ses peintures, une émotion qui est vraiment positive, qui est calmante. Depuis que j'ai treize ans, je suis en amour avec ses peintures et c'est vraiment un honneur pour moi de l'avoir dans la galerie » s'enflamme la galeriste.
À partir de la semaine prochaine, la galerie exposera les estampes de Carole Deveau et de Dolores Breau et la poterie artisanale de Ginette Arsenault.
Une galerie sans subvention
Une galerie d'art exige beaucoup de travail et de moyens. Pour l'instant, l'entrepreneure se finance, entre autres, par les ventes. La galerie ne reçoit pas de subventions et Nausika Breau mène ce projet à bout de bras. Elle puise son énergie dans son désir profond de mettre en valeur les artistes de son coin de pays.
Elle loue aussi l'espace à des organisations qui veulent y tenir des événements.
Quand on est passionné, on ne compte pas les heures. Nausika Breau ne ménage pas ses efforts pour faire avancer la galerie. « Je travaille à deux emplois, justement pour mettre ça sur pied. Je fais ça graduellement », souligne-t-elle.
La galerie est ouverte au public du jeudi au samedi et l'entrée est libre.
D'après le reportage d'Émilie Vallières