Durant les Fêtes, rien de mieux que de déguster paisiblement une douce boisson chaude au coin du feu. Les choix ne manquent pas lorsque l’on souhaite se préparer une délicieuse boisson traditionnelle de Noël. L’équipe des Archives de Radio-Canada(Nouvelle fenêtre) a fouillé dans nos émissions et vous présente l’histoire derrière le lait de poule, le chocolat chaud et le vin chaud, ainsi que quelques recettes pour les apprêter.
Le lait de poule
À l’émission L’épicerie du 14 décembre 2005, l’animateur Denis Gagné nous fait découvrir le lait de poule, dont l’appellation anglaise est eggnog.
Le lait de poule est considéré comme une boisson de bienvenue que l’on sert aux personnes invitées dans le temps des Fêtes.
« Le lait de poule est composé de lait fouetté et d’œufs battus auxquels on ajoute un alcool, comme le rhum ou le brandy. »
Cette boisson est associée aux traditions britanniques. L’animateur explique que son nom trouverait sa racine dans le mot « nog », qui signifie « petite tasse de bois ». D’autres prétendent que ce serait plutôt une contraction du mot « grog », une boisson composée d’eau, de sucre, d’alcool et de citron.
Dans son reportage, Denis Gagné donne la recette, qui consiste à battre des jaunes d’œufs, à monter les blancs en neige, à ajouter du sucre, du rhum et du brandy, puis à saupoudrer le tout de zeste d’orange et de muscade. Le lait de poule se déguste chaud ou froid.
Il peut également se préparer sans alcool.
Le chocolat chaud
Dans un autre reportage de l’émission L’épicerie, l’animatrice Marie-Josée Taillefer rencontre deux amateurs de chocolat pour nous parler de chocolat chaud.
Martine Crowin, chocolatière à la Cabosse d’or, et Alejandro Tamariz, traiteur mexicain, nous présentent cette boisson, qui trouverait son origine chez les populations autochtones de l’Amérique centrale.
Les Aztèques buvaient le chocolat pour ses valeurs nutritionnelles, mais aussi parce qu’on lui attribuait des vertus énergisantes. L’empereur Moctezuma en donnait à ses guerriers pour leur donner plus de vigueur et de force avant les combats.
Les Aztèques buvaient à l’origine le chocolat avec de l’eau et des épices. Quand les Espagnols ont rapporté le cacao en Europe, ils ont pensé à l’adoucir en lui ajoutant du lait et du miel. La boisson serait donc née d’un métissage entre l’Ancien et le Nouveau Monde.
« Dans un chocolat chaud mexicain, on peut trouver de la cannelle, de la vanille, des grains de sésame, de l’amarante et du poivre. »
Pour Martine Crowin, chocolatière d’origine belge, le chocolat chaud est fait de lait, de cacao, de pastilles de chocolat fondu, de sucre et d’une pointe de cannelle. Pour le rendre encore plus gourmand, elle couvre de crème fouettée son verre de chocolat chaud.
Le vin chaud
Déjà à l’époque de l’Empire romain, on mélangeait des épices et du miel au vin, puis on le faisait chauffer pour le conserver et en éviter l’oxydation.
« Le “Glühwein” pourrait être traduit par “vin incandescent” ou “vin lumineux”. »
À l’émission C’est ça la vie du 30 novembre 2012, la chroniqueuse Stéphanie Rhéaume parle de la tradition allemande des marchés de Noël et du « Glühwein », le vin chaud épicé.
Cette tradition s’implante de plus en plus en Amérique du Nord.
Tout est dans le dosage. Le vin chaud dégusté dans le reportage est composé d’un mélange de vin rouge, de zeste d’orange, de cannelle, de rhum et de brandy, auquel on a ajouté du sirop d’érable.
La boisson doit être chauffée sans jamais bouillir.
Comme le souligne la chroniqueuse, avec une petite promenade au marché de Noël, quelques flocons et un bon verre de vin chaud, on sera davantage dans la féérie que dans la frénésie des Fêtes.
Consultez notre dossier Le temps des Fêtes pour d’autres recettes festives.