Aimez-vous les bulles? Beaucoup? Passionnément? La machine à gazéifier est pour vous! Mais comment la choisit-on? L’épicerie a testé six appareils à gazéifier avec l’expert Frédéric Chabot pour comparer leurs qualités, leur facilité d’utilisation et leur capacité à reproduire le même nombre de bulles chaque fois.
Comment mesure-t-on cette quantité de bulles? En y goûtant, bien sûr!
Pour ce banc d’essai, l’équipe a testé les appareils suivants : Source (150 $) et Fizzi (120 $) de Sodastream, Drinkmate (113 $), Fizzpod (120 $) de la compagnie Drinkpod et, le plus cher, Aarke (300 $).
Le principe, à la base, est toujours le même. J’ai un cylindre avec du gaz comprimé dedans et ça me prend simplement une valve avec un injecteur pour faire entrer le gaz dans l’eau.
Des six appareils, un seul ne nécessite pas l’utilisation du gaz comprimé : le Sparkel (130 $). Ce modèle utilise plutôt une poudre qui vient créer une réaction chimique en dégageant du CO2 qui sera injecté dans l’eau par la suite. Le procédé est non seulement plus long, mais il comprend également plus d’étapes.
La simplicité
Les appareils de Sodastream et le Aarke sont très simples à utiliser. Il suffit d’insérer le cylindre de gaz dans la machine, de mettre en place la bouteille et d’appuyer sur le bouton. S’il y a trop de gaz dans l’eau, une valve de sécurité permet de relâcher la pression.
Le Source et le Sparkel, quant à eux, sont les seuls à posséder des indicateurs de niveau pour la gazéification. Pour Frédéric, si le Aarke est un modèle des plus agréables à utiliser, son prix reste cher.
Ça s’explique par la qualité de l’assemblage des matériaux, par le look, par le design, mais sinon, [pour ce qui est du fonctionnement], c’est exactement le même mécanisme.
Effectivement, les cylindres de CO2 sont identiques d’un appareil à l’autre et sont même interchangeables. Le cylindre du Sodastream trône en roi sur les tablettes des boutiques, puisque les autres marques se vendent en ligne.
Des particularités propres à chaque appareil
Envie de jazzer votre eau pétillante? Les six appareils testés permettent de créer vos propres boissons gazeuses à l’aide de sirops ou d’arômes ajoutés, mais seul le Drinkmate offre de gazéifier des jus... et des alcools. Pour Frédéric, c’est plus qu’intéressant, d’autant plus que le modèle possède une gradation permettant d’adapter le nombre de bulles selon la recette ou le cocktail choisi.
Le Sparkel et le Fizzpod, quant à eux, donnent la possibilité d’ajouter des jus avant la gazéification, mais aussi des aliments solides comme des fruits.
« Ces fabricants se vantent d’ailleurs que la gazéification avec des morceaux de fruits dedans va extraire davantage de saveur que si je fais juste mélanger de l’eau avec les fruits. »
Selon Frédéric, ajouter les fruits avant la gazéification ou bien après avec une cuillère ne change rien au goût. Un aspect bien apprécié de ce modèle est cependant la facilité d’installation du cylindre, plus simple que les modèles de Sodastream. Comme les bouteilles sont toutes différentes, il est normal d’aimer certains aspects du design; par exemple, un goulot large comme le Fizzpod est pratique pour l’ajout de fruits. Sa longueur, par contre, peut nuire aux gens qui ont un plus petit lavabo.
Entretien primordial et promesses
Toutes les bouteilles, peu importe leur marque, comportent plusieurs mises en garde. En effet, vous devez porter une attention particulière à ne pas égratigner la bouteille, à ne pas la mettre au lave-vaisselle et à ne pas l’exposer à une chaleur supérieure à 40 degrés, même pour la laver. Fait important, la plupart des bouteilles ont une date de péremption.
Et qu’en est-il des promesses des détaillants?
Sur un cylindre de CO2, on promet une gazéification d’une quantité allant jusqu’à 60 litres d’eau, mais en réalité, Frédéric évalue la quantité réelle à 30 ou 40 litres tout au plus.
Une fois que l’eau est saturée de gaz, il y a du gaz quand même qui sort du cylindre, mais qui sort par la valve, donc c’est du gaz gaspillé.
Écologique ou économique?
En achetant une machine à gazéifier, de nombreuses personnes cherchent à réduire leur empreinte écologique, en plus d’économiser quelques dollars. Sodastream affirme que chaque foyer, en réutilisant toujours la même bouteille, peut économiser 3000 bouteilles… Ce qui représente huit bouteilles par jour! N’ayez pas d’inquiétude : même si votre famille ne boit pas autant d’eau gazéifiée, votre achat fera tout de même une différence dans votre consommation de plastique.
Pour ce qui est de vos économies, soyez sans crainte : vous épargnez bel et bien! Sur 5 ans, si vous tenez compte du coût de l’appareil (environ 120 $) et des cylindres pour faire approximativement 200 bouteilles par années, votre eau gazéifiée vous reviendra à 69 ¢ la bouteille, plutôt que 1 $ (une moyenne pour les eaux vendues en épicerie).
Vous n’êtes plus à convaincre, il vous faut une machine à gazéifier! Mais laquelle?
Moi, ce que je préfère, c’est le Drinkmate. Son mécanisme semble un peu fragile, mais le Drinkmate me permet de faire plus que de l’eau. Puis son processus est quand même assez simple. Son mode d’emploi est simple. C’est quelque chose qui fonctionne assez bien.
– Frédéric Chabot
Mais pour l’expert, toutes les machines se valent pour ce qui est de la qualité des bulles. Si la machine ne vous sert que pour de l’eau gazéifiée, les Sodastream sont très bien, en particulier le modèle Source.
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