L’équipe des Médias numériques a travaillé très fort sur le projet HA, qui consiste en la migration des produits numériques de Radio-Canada des centres de données de CBC/RC vers des solutions infonuagiques.
Grâce à cette migration, l'équipe des Médias numériques peut gérer de façon dynamique son infrastructure et ainsi répondre plus efficacement aux besoins des internautes. En période de faible achalandage, on réduit la taille de l'infrastructure, économisant ainsi des coûts. En heure de pointe, on augmente la taille de l'infrastructure assurant une disponibilité constante de nos produits. Toutes ces opérations peuvent être pré programmées selon un horaire et des règles peuvent également être définies pour répondre automatiquement à une surcharge imprévue.
Voyez ici le chemin parcouru!
La stratégie de départ était d’être hautement disponible, d’avoir une infrastructure qui est stable à 99,99 %. L’équipe a visé haut!
Nicolas Fouque, chargé de projet, Hugo Leclerc, chef architecte, et Bartek Bulzak, chef DevOps, nous expliquent :
Hugo : « Grosso modo, le projet impliquait de refaire l’ensemble de l’infrastructure qui sert à héberger l’écosystème numérique de Radio-Canada. Rien de moins! »
La première phase du projet comportait des démonstrations de faisabilité et des tests de technologies. Ça nous a permis d’évaluer ce qui se trouve sur le marché. Nous avons pris la mesure de ce qui fonctionne sur papier, et ensuite déterminé ce qui ne fonctionne pas dans la réalité, pour finalement choisir ce qui allait véritablement servir.
Après les démonstrations de faisabilité, la deuxième phase consistait à réaliser l’architecture, la structure de ce qui allait héberger tous les outils.
La troisième phase du projet était la migration. On parle ici de migrer plus de 200 morceaux dans un réseau avec des nouvelles technologies.
Comme il s’agit d’un projet stratégique et transversal pour Radio-Canada et CBC, les ressources provenaient des Médias numériques et d’ISTM (Infrastructure et services technologiques aux médias). Une belle équipe, dira Nicolas : « Une collaboration, notamment avec les DBAs (administrateurs de base de données), les équipes réseau, les Sysadmin, les Webops, la sécurité et le soutien à la production. »
Et quelle est leur contribution individuelle au projet?
Bartek : « Hugo, c’est quand même la tête pensante qui connaît les systèmes des Médias numériques, et sans lui, ça aurait été très difficile de tout déplacer. »
Nicolas : « Bartek est devenu le chef DevOps en cours de route, il avait auparavant démontré toutes ses compétences et son expertise. Et il faut aussi se rappeler que, grâce à Bartek, on a touché à plusieurs nouvelles technologies (l'infonuagique d'Amazon, le Web Application Firewall d’Akamai...), de nouveaux concepts, de nouveaux joujoux que personne ne connaissait. »
Hugo : « Quand on a remonté cette infrastructure pour héberger nos propriétés numériques, on a codé l’infrastructure dans son intégralité. Ce qui permet, quand on fait des modifications, d’avoir un historique des changements et de redéployer l’infrastructure dans un temps record. Donc, il y a vraiment une agilité et une robustesse qui viennent avec ça. »
Comment arrive-t-on au 99,99 % de haute disponibilité?
Nicolas : « La redondance ! En fait, on a créé dans une région A, tout notre environnement de production, et on duplique la même chose dans une région B; ces deux régions reçoivent simultanément le trafic. Dans le cas d’une défectuosité dans une région, l’autre assurera la reprise du trafic et sera capable de l’absorber.»
Et quel est le prochain défi?
Bartek : « La nouvelle réalité, les nouvelles technologies, la constante amélioration de l’écosystème. »
Avec ces technologies, tout est en constante évolution. Il y a des choses qui étaient bonnes hier et qui peuvent être remises en question demain. Il y aura au fil du temps des changements de stratégies technologiques, de nouvelles optimisations, des outils qui fonctionnent actuellement et qui vont évoluer vers d’autres outils dans le futur.
En terminant, Nicolas tient à souligner à nouveau le travail d’équipe :
« Il faut célébrer la réussite de ce projet, mais aussi – et surtout – la collaboration avec les différentes équipes. Bien sûr, on pense particulièrement à nos collègues DevOps Daniel Larouche, Steve Doyle, Elie Yazbek Hanna et Carl Larose. Ce projet a permis une fédération d’expertise, de compétences et de personnes de différents secteurs.»
Il ne reste qu’une chose à dire : bravo!