Dans son atelier, Stéphanie Latour s’est intéressée à la manière dont on consomme l’information. Plutôt que de décortiquer des tactiques de stratégie numérique, on a tenté, au moyen de la communication et de l’empathie, de comprendre ce que l’humain veut. « Il y a eu de beaux échanges entre les participants, qui ont réalisé que les volontés de l’autre peuvent être très différentes de ce qu’on pense et qu’il faut prendre le temps de s’écouter mutuellement. Aussi, plusieurs m’ont indiqué avoir mieux compris ce que faisait l’équipe des Médias numériques au sein de l’organisation », raconte-t-elle.
Jeff Yates, quant à lui, a présenté des outils pour débusquer les fausses nouvelles. À l’occasion de cet atelier interactif, les participants ont pu vérifier l’authenticité de photos et d’informations en mettant en pratique les trucs transmis par le présentateur.
« Les robots suscitaient beaucoup d'intérêt autour de la table », raconte Xavier Kronström Richard, qui a présenté cet atelier en collaboration avec Thomas Le Jouan. Ils y ont abordé les nouvelles technologies impliquées dans la création d'un robot conversationnel, en plus de faire état des promesses et des limites de l’automatisation dans un contexte de conversation. Les participants ont pu tester le robot en lui posant les questions qui leur venaient spontanément et, du même coup, entraîner et renforcer l'intelligence artificielle de celui-ci.
Comment développe-t-on une appli mobile? C’est la question à laquelle a répondu Hamady Cissé lors de son atelier, qui se penchait tant sur le respect des conventions définies par Apple et Google que sur l’architecture logicielle et l’intégration de publicité, entre autres sujets. « J’ai eu à ma table diverses personnes travaillant aux ventes, et étant donné que mon atelier portait sur la réalisation d’une application mobile qui contenait des bannières publicitaires, nous avons eu des discussions enrichissantes sur le sujet », raconte-t-il.
Les défis de l’accessibilité et les outils utilisés dans ce domaine étaient au cœur de l’atelier de David Gagné. C’était également l’occasion de faire part aux participants de la vision de Radio-Canada et de ses projets en matière d’accessibilité. « Les participants étaient très coopératifs et très intéressés, surtout lors des discussions concernant les bénéfices que l’accessibilité apporte à tous. J’ai beaucoup aimé les échanges que j’ai eus avec les participants, concernant leurs défis et réalités, mais particulièrement leur volonté de rendre leurs réalisations futures accessibles à tous », expose-t-il.
Cette plateforme de diffusion de Radio-Canada n’a plus besoin de présentation. Mais comment prépare-t-on un projet d’une telle envergure? À l’occasion de cet atelier, David Coulombe et Benoit Côté ont retracé l’évolution d’ICI Tou.tv pour exposer les défis auxquels ils ont fait face.
Offert par Damien Janvrin, l'atelier a permis de montrer comment les données sont essentielles à la compréhension de l’auditoire et à l’amélioration de l’expérience des utilisateurs-citoyens. « J’ai été étonné par la grande diversité des ateliers que l’on a organisés. Il y en avait vraiment pour tous les goûts et les échanges étaient très riches », dit-il.
Animé par Denis Wong, cet atelier a permis d’illustrer comment les formats journalistiques classiques peuvent être mis au service du numérique pour créer des contenus originaux. À l'aide d'extraits du reportage immersif « Blanc : beauté nordique », produit par les Médias numériques, les participants ont analysé et exploré de nouveaux concepts narratifs, adaptés au numérique.
Démystifier le rôle numérique d’un designer interactif, voilà ce que proposait cet atelier, qui s’est décliné en trois volets : besoin, expérience et conception. « Malgré le fait que la plupart des gens ont une bonne idée de ce que fait un designer dans la vie, présenter l'aspect numérique de cette profession a donné lieu à des échanges fort constructifs », précise Julie Désilets. Lors de leur présentation, Thomas Jonkajtys et elle ont expliqué aux participants en quoi le travail d'un designer nécessite avant tout de l’empathie, soit combien il est important de mettre son expertise au service des besoins de l'utilisateur, tout en tenant compte des ceux de l'entreprise.
Il est devenu essentiel pour les gestionnaires de justifier leurs prises de décision par des données recueillies et analysées judicieusement. Cet atelier, animé par Marianne Tremblay, abordait donc la nécessité de bien reconnaître les indicateurs clés et les pièges de l'analyse de données. L’utilisation adéquate des outils numériques étant beaucoup plus complexe que la manipulation de logiciels, cette présentation soulignait également l’importance de la formation continue dans un secteur en constante évolution. « Présenter mon atelier a été un véritable plaisir et privilège. La grande qualité des présentations ayant précédé les ateliers a fait en sorte que les participants étaient tous très réceptifs et enthousiastes à l’idée d’approfondir leurs connaissances sur l'innovation. L'ambiance favorisait donc les échanges constructifs », indique la présentatrice.