Autrefois aux fourneaux de l’hôtel Fairmont de Winnipeg comme sous-chef exécutif, Luc Jean a travaillé dans de grands restaurants en Australie, en Suède, en France et à Londres. Il possède une solide formation en Institut culinaire et son tempérament d’aventurier l’a fait accepter, tout au long de sa carrière, des défis gastronomiques surprenants. Animé d’un fort esprit créatif, il rêve depuis longtemps d’aller à la rencontre de producteurs, éleveurs et jardiniers, pour explorer et créer avec eux.
Luc Jean n’est pas un conformiste. Les chemins moins parcourus l’intéressent davantage que les grandes autoroutes. Son approche culinaire de type « fusion » le prédispose à oser des combinaisons surprenantes. C’est pourquoi, au cours de chacun des épisodes de la série, il apportera son grain de sel aux recettes concoctées par ses hôtes.
Luc Jean aime la vie, rire, explorer, s’amuser, mais par-dessus tout, il aime aller à la rencontre des autres. Il veut connaître leurs racines, apprendre leurs histoires, sonder leurs passions et surtout, partager un bon repas en leur compagnie.
Luc Jean a découvert sa passion pour la cuisine à l’âge de 15 ans, d’abord comme apprenti chez un boulanger français, Le Croissant de Saint-Boniface. Par la suite, on le retrouve au prestigieux Manitoba Club. Il décide alors de parfaire sa formation culinaire en Europe où il fait une série de stages dans le sud de la France, puis à l’hôtel Berkley de Londres en Angleterre et au restaurant Akvarel à Tylosand en Suède. On le retrouve ensuite à Winnipeg où il prend la direction des cuisines du restaurant français La Vieille Gare. Peu après, il accepte le défi de devenir chef au réputé restaurant Charters Towers en Australie. Bien établi dans sa nouvelle communauté d’accueil, il y a reçu de nombreux prix et récompenses dont celui du meilleur restaurant de l’Australie en 2008. L’année suivante, il est de retour à Winnipeg avec sa petite famille pour travailler comme sous-chef exécutif de l’hôtel Fairmont de Winnipeg. En 2011, il se joint au corps professoral du Red River Community College à titre d’instructeur culinaire à temps plein. Luc Jean se réclame aussi de la tendance « de la ferme à la fourchette ».
J'ai eu la chance de voyager dans de nombreux pays, tels que le Japon, la Thaïlande, les Philippines, la France, la Suède, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Australie, le Nigeria, le Mexique, l’Australie et les États-Unis. J’aimerais vraiment visiter la Turquie et le Maroc prochainement.
J'ai enseigné la cuisine pendant plus de cinq ans. Cela a été une bonne expérience, car je me suis vraiment concentré sur les techniques. La recherche et la pratique m'ont permis de bien transmettre mes connaissances culinaires à mes étudiants.
J'ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs chefs reconnus, tels que Guy Savoy et Jean-Luc Boulay, chefs cuisiniers de la France, Roger Mooking, chef cuisinier et animateur à la télévision canadien, et Fast Ed, chef cuisinier et animateur à la télévision australien. Cependant, les meilleurs chefs que j’ai rencontrés ne sont pas connus.
En 2016, j'ai tourné un documentaire sur ma carrière et sur l'ouverture du restaurant Mon Ami Louis avec Les Productions Rivard. Ce documentaire s'appelle Chef Luc. J'ai eu beaucoup de plaisir lors du tournage; c'était un peu thérapeutique et gratifiant de rendre visite à certains de mes anciens chefs et mentors.
J'ai participé à plusieurs compétitions culinaires, surtout au cours des premières années de ma carrière. Parmi les victoires les plus notables : meilleur apprenti au Manitobain 1999, gagnant de la médaille d’argent aux Olympiques culinaires du monde de 2004 (Erfurt, Allemagne), champion du concours de cuisine Toque Blanche 2008 (Brisbane, Australie) et gagnant de la médaille d’or au concours Gold Medal Plates 2015 (Manitoba, Canada).
Je travaille avec des organisations à but non lucratif, telles que le Club Garçons et Filles du Manitoba, et ce, depuis plus de sept ans. Nous collectons des fonds chaque année pour des initiatives dans les quartiers défavorisés, pour les jeunes qui y vivent, ce qui me tient vraiment à cœur. À ce jour, nous avons amassé plus de 200 000 $ pour les programmes destinés aux jeunes des quartiers défavorisés.
Q : Quel a été ton premier emploi dans le domaine des arts culinaires?
R : Je travaillais dans une pâtisserie. Je voulais vraiment être boulanger. J’adore les pâtisseries!
Q : Quelle est la chose la plus exotique ou étrange que tu aies jamais mangée?
R : J’ai goûté à toutes sortes de choses lors de mes voyages. J’ai mangé le fameux poisson globe (fugu) ainsi que des œufs de requin au Japon. Ce pays est vraiment une destination culinaire incroyable!
Q : Quel est ton plat de chef favori?
R : Un des plats que j’aime vraiment dernièrement est une croupe d’agneau sous vide avec des épices marocaines. Je sers ce plat avec une purée de pommes de terre et de chou-fleur, et un genre de ratatouille aux artichauts et aux raisins.
Q : Quelle était ta nourriture préférée lorsque tu étais petit?
R : J’aimais beaucoup les salades. Nous faisions des vinaigrettes maison. De plus, ma grand-mère cuisinait des confitures maison. Tous les enfants aiment les confitures… et il n’y a rien de mieux qu’une grosse tranche de pain avec du beurre et une bonne confiture maison!
Q : Quel condiment as-tu toujours dans ton frigo?
R : Mayonnaise et sauce sriracha (lol)!
Q : Quel est ton aliment camelote préféré?
R : J’adore le maïs soufflé avec beaucoup de beurre!
Q : Quel est ton repas à emporter préféré?
R : De bonnes nouilles sautées à la thaïlandaise (Pad Thai)!
Q : Quel est ton repas préféré parmi ceux que ta mère te préparait?
R : Sa pizza maison. Miam!
Q : Quel est ton outil de cuisine préféré?
R : Je ne peux pas vivre sans ma mandoline japonaise ni mon mélangeur à immersion.
Q : Si tu pouvais inviter trois personnes pour le dîner ultime (mort ou vivant), qui seraient-elles?
R : Wolfgang Puck, Charlize Theron et Barack Obama