SYNOPSIS DE L’ÉPISODE

Les camerises à Yellowknife

Dans le nord, à part ce qu’on peut chasser et pêcher, il n’y a pas grand-chose pour se nourrir. Qu’à cela ne tienne, Chef Luc découvre Carine et Darwin, des entêtés, prêts à l’impossible ou presque. Puisque les bleuets ne poussent pas à cause du froid, ils font venir des camerises ou bleuets de Sibérie, qui, eux, s’accommodent bien du climat. Chef Luc leur prête mainforte pour les récolter. Dans les Territoires du Nord-Ouest, il faut importer le miel, sauf si on connaît l’un des rares apiculteurs des T.N.-O. Pour accommoder les camerises, Chef Luc a du miel local, récolté par ses soins. Il lui faudrait aussi un brochet. Il ira le pêcher lui-même dans le plus profond lac d’Amérique du Nord.

GALERIE DE PHOTOS

Entreprise/Producteur

Carrine Pattin, Arctic Farmer Nursery

Rares sont ceux qui ont l’audace d’entreprendre des cultures spécialisées – encore moins sur un territoire hostile tel que le Grand Nord canadien. Carrine Pattin, Québécoise d’origine, le fait toutefois avec passion et détermination. À la recherche d’autres horizons, elle est arrivée à Yellowknife en 2001 avec sa fille et ses bagages. Elle y a rencontré Darwin Rudkevitch, son conjoint et ensemble, ils se sont lancés dans l’aventure agricole et sont devenus de vrais jardiniers nordiques. Ils produisent à longueur d’année, grâce à leur impressionnante serre. À part la camerise, ils cultivent des fines herbes, des petits fruits et des fleurs comestibles. Un vrai régal pour les gens de Yellowknife, car souvent dans le Grand Nord canadien, une grande partie des fruits et légumes est importée du Sud, coûte très cher et leur fraîcheur laisse à désirer.

Lieu visité

Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest

Yellowknife est la capitale et la seule ville des Territoires du Nord-Ouest. On peut y entendre cinq langues parlées dans ses rues et à l’Assemblée législative : le denesuline, le dogrib, le slavey du Nord et du Sud, l’anglais et le français. La ville se situe aux abords du Grand lac des Esclaves et bénéficie d’un climat subarctique, caractérisé par des hivers longs et froids. La ville tient son nom des « Yellowknife Indians » – nom donné aux Dénés qui fabriquaient des outils de cuivre de couleur jaune, dont des couteaux. Les Dénés y ont été les seuls habitants pendant des années. Cependant, l’arrivée de l’homme blanc au début du XXe siècle a mené à la découverte d’or en 1934 et de diamants en 1991 dans la région. Le soleil, quant à lui, dégage l’énergie qui fait pousser la camerise. À Yellowknife, en été, les jours sont longs et les crépuscules durent jusqu’à 2 ou 3 heures du matin.

Produit en vedette

Camerises (bleuets de Russie)

La camerise, le chèvrefeuille bleu ou encore le bleuet de Russie, pousse sur un arbrisseau mesurant de 1,5 à 2 m de haut. La plante, native de l’hémisphère Nord, est très résistante au froid (−40 °C). Les fruits de la camerise sont des baies de couleur bleue à noire d’environ 1 cm de long sur 0,5 cm de diamètre. Elle a un goût agréable qui s’apparente à la myrtille. On y retrouve neuf variétés venant de différents coins du monde : l’Asie du Nord, l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Asie centrale et l’Asie de l’Est. On la cultive au Canada à des fins commerciales, au Québec entre autres, depuis au moins 2007. On estime que sa production est passée de 2000 plants en 2007 à 300 000 plants en 2015. La camerise, ça va avec tout. On s’en sert surtout dans les smoothies, les desserts, les salades ou les sauces pour accompagner la viande.

Recettes

Nems de brochet Entrées

Côtelettes d’agneau grillées aux herbes et vinaigre balsamique Plats principaux

Pouding chômeur aux camerises Desserts