En décembre, la Fédération sud-coréenne de patinage (KSU) lui avait infligé une suspension de deux mois pour avoir envoyé des messages jugés menaçants à des membres de l'équipe nationale.

La patineuse de vitesse de 24 ans avait demandé une injonction judiciaire dans l'espoir d'annuler cette suspension, mais un tribunal de Séoul a rejeté sa requête, rapporte l'agence de presse Yonhap.

Le tribunal a convenu avec la KSU que ses messages violaient le code de conduite de l'équipe nationale, a expliqué un responsable après l'annonce du verdict.

Dans des messages envoyés à son entraîneur pendant les Jeux de 2018 en Corée du Sud, mais dévoilés seulement en octobre 2021, Shim suggérait qu'elle pourrait faire trébucher sa coéquipière Choi Min-jeong si elles participaient toutes les deux à la même course.

Les deux athlètes étaient de la finale du 1000 m et se sont gênées dans la dernière ligne droite, ce qui les a fait tomber.

Shim a été disqualifiée et Choi s'est classé 4e. L'enquête de la fédération sud-coréenne avait conclu que Shim n'avait pas intentionnellement fait tomber Choi en raison d'un manque de preuves.

La patineuse a présenté ses excuses pour son comportement immature lorsque les messages ont été révélés.

Shim Suk-hee a remporté dans sa carrière quatre médailles olympiques, dont l'or en relais aux Jeux de 2014 et de 2018.

Le patinage sur courte piste en Corée du Sud a défrayé la chronique ces dernières années après plusieurs affaires d'intimidation, d'abus sexuels et autres violences. Shim Suk-hee a elle-même été victime d'agressions sexuelles de la part d'un autre entraîneur pendant plusieurs années.