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Nouvelle olympique

Vingt athlètes privés de Jeux pour dopage

Des mains manipulent l'éprouvette dans un laboratoire.

Une éprouvette remplie de sang.

Photo : Radio-Canada

Agence France-Presse

Vingt athlètes, dont 10 Nigérians, ont été interdits des Jeux olympiques de Tokyo parce qu'ils n'ont pas satisfait aux standards des contrôles antidopage hors compétition, a annoncé jeudi l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU).

Ces athlètes font partie des pays classés par l'AIU dans la catégorie A, dite à haut risque, dont les représentants doivent se soumettre à trois tests dans les 10 mois avant un grand championnat. Le Nigeria est le pays le plus touché, 10 de ses 23 qualifiés en athlétisme ayant été recalés.

Selon une source proche du dossier, la sprinteuse nigériane Blessing Okagbare, l'une des prétendantes au titre olympique au 100 m, ne figure pas dans cette liste.

Dans un communiqué, la Fédération nigériane d'athlétisme (AFN) a reconnu jeudi des défaillances. Elle a dit assumer la responsabilité de tout manquement ayant conduit à cette disqualification. Elle a ajouté que tous ses athlètes, notamment ceux résidant aux États-Unis, ont reçu les tests nécessaires.

Toutefois, quelques athlètes du système collégial américain ont été testés, mais ces tests ont été jugés non conformes aux normes de prélèvement et d'analyse de l'AMA, selon l'AFN.

Système défectueux

Si la Fédération nigériane, en proie à des luttes de pouvoir depuis plusieurs années, a assuré que cette nouvelle ne nuira pas aux performances du pays, Blessing Okagbare, qui prendra part aux 100 et 200 m à Tokyo, s'est montrée très critique.

Le système sportif au Nigeria est totalement défectueux et nous, les athlètes, en sommes toujours les victimes collatérales, a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

Les autres pays touchés sont le Kenya (2), le Bélarus (3), l'Éthiopie (1), le Maroc (1) et l'Ukraine (3).

Les deux athlètes kényans exclus ont en revanche pu être remplacés avant l'officialisation des participants aux Jeux de Tokyo, ce qui a ainsi permis d'ajouter le champion du monde du 1500 m Timothy Cheruiyot, seulement 4e des sélections de son pays, au détriment de Kamar Etyang, 2e de la course.

Si les pays à risque ont réalisé des améliorations significatives dans la lutte antidopage, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, a déclaré David Howman, le patron de l'AIU cité dans le communiqué de l'instance.