En fait, cette célébration internationale dure une dizaine de jours : du 21 septembre au 2 octobre. Dommage qu’il faille qu’on instaure de telles journées pour penser à la paix…
Consultez ce lien pour connaître la liste des activités. Je vous propose celle-ci, qui allie le conte et la justice climatique.
Un texte de Ève Christian
Rappelons ce que représente ce 30 septembre, déclaré Journée nationale de la vérité et de la réconciliation par le gouvernement du Canada en 2021 : ce jour existe afin de reconnaître l’histoire de plusieurs milliers d’enfants autochtones qui ont dû quitter de force leur famille pour aller vivre dans des pensionnats dirigés par des personnes blanches et pour que le sacrifice de ces filles et ces garçons ne soit jamais oublié. Je vous suggère cette page où je vous propose des livres sur ce pan sombre de l’histoire canadienne.
Quoi : Heure du conte à la Biosphère : la justice climatique
Où : Au 5e étage de la Biosphère, 160, chemin du Tour de l’isle, Montréal
Quand : Le samedi 30 septembre de 10 h à 11 h 30
Pour qui : Les enfants à partir de 3 ans (et leurs parents)
Description : L’activité est en deux temps. D’abord, des livres traitant de la paix et d’autres sujets connexes comme la migration, l’accueil de personnes réfugiées, la justice climatique et l’égalité seront accessibles pour consultation en solo, ou bien la lecture en sera faite pour les fillettes et les garçons.
Après la lecture du conte, on propose aux participantes et participants une discussion sur les thématiques abordées.
À noter : Aucune réservation n’est nécessaire pour cette activité bilingue qui est accessible pour les personnes à mobilité réduite.
Prix : En payant votre entrée au musée, vous pouvez visiter toutes les expositions de la Biosphère et profiter de cette activité de lecture.
Enfant de 0 à 4 ans : gratuit
Enfant de 5 à 17 ans : 11,50 $
Adulte : 22,75 $
Forfait famille (2 adultes + 2 ou 3 enfants) : 62,75 $
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Et des livres pour poursuivre dans la même thématique.
Titre : Train de la paix
Texte : Cat Stevens
Illustrations : Peter H. Reynolds
Traduction : Isabelle Fortin
Éditions : Scholastic
Pour les enfants à partir de : 4 ans
Résumé : Vous vous rappelez la chanson Peace Train, écrite par Cat Stevens en 1971? Chanson entraînante dont la musique en fait vite un ver d’oreille, elle porte un message d’espoir d’un monde meilleur qui serait amené par un train de la paix. C’est la traduction de cette chanson qu’on trouve dans cet album.
Mon avis : Sorti l’an dernier dans la foulée de la guerre en Ukraine, cet album se veut un message d’espoir pour rappeler aux enfants comme aux parents que la paix est fragile, mais que l’harmonie est aussi possible si l’on fait des efforts et si l’amitié et l’amour sont présents.
À sa lecture, j’ai eu le goût de réécouter ce tube hyper populaire des années 70, tout en feuilletant ce magnifique album coloré, plein de gens heureux et de notes de musique, malgré quelques pages évoquant la noirceur de ce monde.
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Titre : Les réfugiés et les migrants
Texte : Ceri Roberts
Illustrations : Hanane Kai
Éditions : Scholastic (collection Enfants du monde)
Pour les enfants à partir de : 6 ans
Résumé : Sur la planète, pour diverses raisons, des enfants doivent quitter leur ville natale, ainsi que leur maison, leur lit, leurs jouets. Pour leur sécurité, ces enfants se retrouvent, avec ou sans leurs parents, dans un autre pays, avec des gens dont la langue leur est inconnue. Comment ces gens peuvent-ils les accueillir, les recevoir, les aider et tenter de comprendre leur vie? Le texte et les illustrations se complètent afin d’offrir un éventail des préoccupations de citoyens et citoyennes du monde entier.
Mon avis : J’ai suggéré cet album, parmi les sept parus dans la collection, car il aborde un des thèmes de l’activité de la Biosphère. Mais les autres thèmes abordés dans Enfants du monde (pauvreté et faim, racisme et intolérance…) sont tout aussi intéressants. J’aime beaucoup l’écriture, qui interpelle les jeunes enfants en leur donnant des points de comparaison avec leur quotidien. Ça leur permet de bien saisir l’ampleur de ce que vivent des fillettes et des garçons réfugiés ou migrants dont la vie de tous les jours est à 100 lieues de la leur. (Les couvertures de quatre tomes, regroupées, donnent une superbe image.)
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Titre : Mon île blessée
Texte : Jacques Pasquet
Illustrations : Marion Arbona
Éditions : Isatis
Pour les enfants à partir de : 7 ans
Résumé : Une des conséquences des changements climatiques est la hausse du niveau des mers et la disparition éventuelle d’îles. C’est le cas de Sarishef, une île située tout près de l’Alaska.
Mon avis : Cette histoire touchante et angoissante racontée par une enfant inupiaq est loin d’être de la fiction (ma curiosité m’a amenée à me documenter sur Sarichef). C’est la triste réalité pour la population de cette île qui perd dangereusement des centimètres de terrain, année après année. Le livre offre une initiation pour les enfants aux enjeux et conséquences dramatiques des changements climatiques. Il y a aussi une injustice pour ce qui est du climat…