Si vous remarquez des signes de déprime ou d’anxiété chez votre enfant, réagissez avec une de ces six actions.
Texte de Nadine Descheneaux
Être là, et le ou la rassurer
Dites à votre enfant que vous avez remarqué qu’il ou elle n’est pas dans son assiette en nommant vos observations sans émettre de jugements ou d’accusations. Tu as l’air de vivre du stress ces jours-ci.
; J’ai remarqué que tu semblais triste.
; etc.
Exprimer votre inquiétude
Sans être alarmiste, confiez-lui votre ressenti par rapport à la situation. Je m’inquiète pour toi.
; Je m’en fais pour toi…
; Je sens que tu n’es pas bien…
Attention de ne pas trop en dire, pour qu’il ou elle ne se sente pas coupable de vous causer des ennuis.
Offrir votre soutien
Proposez-lui du soutien en ouvrant des portes et en suggérant doucement des pistes de solutions. Est-ce que tu veux m’en parler?
; Qu’est-ce que je peux faire pour toi?
; Qu’est-ce qui te ferait du bien?
; Aimerais-tu en parler avec quelqu’un?
; J’aimerais qu’on en parle. Préfères-tu tout de suite ou après le souper?
; etc.
L’aider à trouver des solutions
Quand votre enfant vous explique la source de son état, faites preuve de compréhension d’abord (Je comprends que tu…
) puis de proactivité ( J’ai vu un livre sur le sujet. Voudrais-tu qu’on le consulte?
ou J’ai peut-être des idées pour t’aider. Veux-tu que je t’en parle?
). Amenez l’enfant à réfléchir aux solutions à son problème.
Mobiliser vos alliés et alliées
Votre enfant est proche de son grand-père? Faites-en un allié. Votre jeune se confiera peut-être plus librement à lui. Un contact avec son ou sa prof peut aussi vous aider à vérifier ce qui se passe à l’école.
Ne pas s’isoler
Consultez Info-Parents pour trouver des ressources pour vous aider. Si vous pensez que votre enfant a des idées suicidaires, n’hésitez surtout pas à contacter un centre de prévention du suicide. Vous pouvez aussi prendre un rendez-vous chez votre médecin, qui pourra vous épauler et aussi vérifier l’état de santé général de votre jeune.