
Peut-on sauver des espèces en péril?
Publié le 2 mars 2023
Un texte de Lina Heckenast
Même si plusieurs espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, il n’est pas trop tard pour agir.
#WorldWildlifeDay
Le 3 mars, c’est la Journée mondiale de la vie sauvage. Il s’agit d’une journée organisée par l’ONU pour célébrer la faune (les animaux) et la flore (les végétaux) sauvages. C’est aussi l’occasion de sensibiliser le public à la conservation des espèces sauvages.
Freiner la menace
Au Canada, ce sont plus de 500 espèces de plantes et d’animaux qui sont en péril*. Une espèce est en péril quand elle est sur le point de disparaître de la Terre ou lorsqu’il existe un risque qu’elle disparaisse si rien n’est fait.
* Source : Gouvernement du Canada
Le béluga
Le béluga de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent est considéré comme étant en voie de disparition. Sa population a beaucoup diminué ces 100 dernières années. Les menaces à sa survie incluent la pollution de l’eau et l’accroissement du nombre de bateaux qui passent dans son habitat.
Le pluvier siffleur
Cet oiseau unique vit le rêve : passer son temps sur une plage, où il pond ses œufs et élève ses petits. Malheureusement, l’aménagement des rives et les activités récréatives sur les plages menacent le pluvier siffleur. Des équipes ont notamment été mises en place en Ontario et en Nouvelle-Écosse pour sensibiliser la population à sa présence.
Sauvés!
Heureusement, plusieurs espèces qui étaient par le passé en péril ne le sont plus, et ce, grâce aux efforts des militants pour l’environnement. C’est le cas de la baleine à bosse, du panda géant et du faucon pèlerin, dont la population a augmenté après qu’on a interdit le DDT, un puissant pesticide.
Ce que tu peux faire
Tu peux entreprendre plusieurs actions pour aider à protéger la biodiversité à partir de chez toi! Il est entre autres possible de transformer ton jardin en habitat en y plantant des végétaux dont raffolent certains insectes comme les abeilles et les papillons.
Écouter les voix autochtones
Les experts s’entendent : il faut se fier à l’expertise des Autochtones, qui sont souvent gardiens de la biodiversité. Partout dans le monde, des groupes autochtones ont réussi à sauver des espèces en péril, comme le bison en Amérique du Nord.