•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

CouvertureTerminéeLes éléments de la page suivante peuvent changer d’ordre, et d’autres peuvent être retirés ou ajoutés au moment de la mise à jour.

Grèves dans le secteur public : les faits saillants

La Fédération interprofessionnelle de la santé a débrayé durant deux jours, jeudi et vendredi.

Des femmes manifestent avec des affiches.

Des employés du secteur public se relaient aux différentes lignes de piquetage, vendredi.

Photo : Radio-Canada / Adrianne Gauvin-Sasseville

Faits saillants

  • La Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui compte 66 000 enseignants des niveaux primaire et secondaire, a amorcé jeudi un débrayage illimité.

  • Les membres de la FIQ, qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins, étaient en grève jeudi et vendredi, touchant la grande majorité des établissements de santé.

  • Le Front commun, constitué de la CSQ, de la FTQ, de la CSN et de l'APTS, a mis fin à son débrayage de trois jours jeudi soir.

  • C'est ce qui conclut notre couverture en direct pour aujourd’hui. Merci d'avoir été des nôtres.

  • Le salaire est au cœur des négociations entre Québec et les syndicats, mais les enseignants insistent pour avoir de meilleures conditions de travail. Le quart des enseignants jette l’éponge et quitte la profession après un an. Est-ce que la profession est en péril au Québec? Cyrille Simard, Aurélie Lanctôt et Tasha Kheiriddin en discutent à Zone Info.

  • Une association d’étudiants se solidarise avec le Front commun

    En soutien à la lutte de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et du Front commun, les membres de l’Association des étudiantes et étudiants des sciences de l’éducation (ADEESE) de l’UQAM ont voté une grève générale illimitée le 20 novembre dernier.

    Un vote de reconduction aura lieu le 27 novembre prochain.

    L’association soutient qu’elle se mobilise depuis plusieurs années pour la revalorisation de la profession enseignante.

    On constate de plus en plus une dévalorisation de la profession enseignante entre autres au travers de la grande pénurie de main-d'œuvre qui frappe le secteur public.

  • Plainte contre des manifestants

    La Coalition avenir Québec (CAQ) a porté plainte contre des manifestants du Front commun auprès du bureau des crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ).

    La plainte a été déposée à la suite de manifestations dans plusieurs bureaux de circonscription de députés et ministres, le 14 novembre dernier, notamment dans celui de Pierre Fitzgibbon, à Terrebonne.

    La SQ a confirmé qu’elle a procédé à l’arrestation le 23 novembre de deux personnes pour méfaits. Il s’agit d’un homme de 49 ans et d’un autre de 57 ans. Les deux hommes devraient comparaître ultérieurement.

    Le Front commun a dénoncé dans un communiqué l’action de la CAQ, estimant qu’il s’agit d'une tentative d'intimidation politique, une première dans l'histoire moderne des négociations dans le secteur public.

  • Les infirmières du Nunavik aussi en grève

    Photo de la marche à l'extérieur.

    Les infirmières représentées par la FIQ se sont jointes aux autres travailleurs du réseau public jeudi lors d'une grande marche à Kuujjuaq.

    Photo : Radio-Canada / Félix Lebel

    Les infirmières du Nunavik et professionnels en soins emboîtent le pas aux autres travailleurs du secteur public québécois et se mobilisent pour une grève de deux jours, dans le cadre des renégociations des conventions collectives avec le gouvernement.

    Les employés de soins représentés par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) sont nombreux à manifester leur mécontentement face à la lenteur des négociations avec Québec.

    De grandes marches ont été organisées jeudi, en compagnie des autres employés du secteur public à différents endroits dans la région. D’autres rassemblements sont prévus toute la journée vendredi à travers les 14 communautés du Nunavik. Lisez notre reportage.

  • Legault s'explique mal la résistance syndicale

    Le premier ministre du Québec, François Legault, dit avoir confiance que Québec et les employés du secteur public finiront par s'entendre sur une entente gagnant-gagnant. Mais il comprend mal la résistance des syndicats, qui n'ont pas réagi positivement à sa déclaration d'hier selon laquelle le gouvernement était prêt à bonifier son offre globale en échange d'une plus grande flexibilité en ce qui a trait aux conditions de travail.

    J'ai de la misère à comprendre pourquoi on ne serait pas d'accord de mieux payer des quarts de travail, par exemple, qui sont plus difficiles, a-t-il laissé tomber au sujet des offres différenciées qu'il souhaite mettre de l'avant aux tables de négociation.

    M. Legault, qui a émis ces commentaires en marge d'une annonce en lien avec l’innovation quantique, à Sherbrooke, a été comme de coutume accueilli par un groupe de manifestants, aujourd'hui. Plusieurs d'entre eux portaient des chandails des Kings de Los Angeles pour dénoncer la subvention de cinq à sept millions de dollars offerte à l'équipe américaine de hockey pour venir jouer deux matchs préparatoires à Québec en 2024.

    Le premier ministre François Legault en train de donner un discours.

    Le premier ministre François Legault était de passage à Sherbrooke vendredi. Il a commenté le processus de négociation avec les syndicats du secteur public.

    Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé

  • Les négociations progressent « difficilement », selon la vice-présidente de la FIQ

    La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) entreprend vendredi sa deuxième journée de grève et, pour sa vice-présidente, Françoise Ramel, aucun gain tangible n'a été enregistré pour l'instant. Elle critique le premier ministre François Legault pour exposer régulièrement ses demandes sur la place publique.

    Est-ce que ça avance à la table ? Difficilement. Est-ce qu’on a fait des gains ? Non. Est-ce que ça bouge à notre goût ? Non. Peut-être qu'il y a un début d’écoute, mais ça fait un an qu’on est en négociations et on veut qu'elles se passent à la table, a-t-elle souligné au micro de Midi info.

    Mme Ramel insiste sur le ras-le-bol qui a poussé les membres de la FIQ à se joindre aux journées de grève jeudi et vendredi, les deux seules prévues pour l'instant. Elle tient aussi à rappeler la composition majoritairement féminine du personnel soignant et s'est dite optimiste quant à la progression des négociations.

    On va leur laisser la chance de s’asseoir à la table et on ne prévoit pas de journée de grève supplémentaire pour l'instant. Mais nous sommes mobilisées. Nous sommes une profession composée à 90 % de femmes, et nous sommes en colère parce que ça fait des années qu’on ne nous respecte pas, et ça pèse gros sur le dos des femmes, conclut-elle.

    Plusieurs manifestations de la FIQ ont lieu à travers le Québec, notamment à Sherbrooke, où le premier ministre est de passage vendredi pour y effectuer une annonce.

    des infirmieres manifestent.

    Des infirmières tiennent une seconde journée de grève à Sherbrooke.

    Photo : Radio-Canada / ANDRÉ VUILLEMIN

  • « Il faut d’abord se pencher sur les conditions de travail », dit Sonia LeBel

    En entrevue à Radio-Canada, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, réitère qu'il faut d'abord se pencher sur les conditions de travail, et ensuite sur les salaires, notamment dans le milieu de l'éducation. Rappelons que 66 000 enseignants affiliés à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) sont encore en grève aujourd'hui, soit 40 % des enseignants de la province.

    Je vous donne un exemple : en éducation, peut-on terminer ou faire la grande majorité de l'attribution des classes dès le mois de juin pour que l'enseignant sache quelle sera sa classe et son école en septembre? C'est un exemple très concret [de propositions], et on a besoin des syndicats pour le faire, a-t-elle affirmé.

    Mme LeBel a aussi abordé la question des salaires et spécifie qu'elle souhaite que les syndicats proposent une offre d'augmentation salariale commune, ce qui accélérerait les négociations, selon elle.

    Ils devraient regrouper leurs ententes. J’ai des syndicats qui me demandent 16 % sur trois ans, d’autres 21 % ou 25 % sur trois ans. On devrait me donner un chiffre unique.

    Une citation de Sonia LeBel, présidente du Conseil du Trésor

    En réaction, la présidente de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ), Magali Picard, a spécifié que les offres du gouvernement sont insuffisantes pour l'instant. L’augmentation de salaire de 1,3 % a été insultante. À 10,3 % d'augmentation de salaire, on est trop loin pour proposer une contre-offre au gouvernement.

    Les syndicats du Front commun se réunissent dimanche pour discuter des négociations et de l'avenir du mandat de grève.

  • Les gestionnaires de proximité prêts à assurer les services essentiels

    Les gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux sont mobilisés pour garantir les services essentiels à la population pour la durée des grèves des employés du secteur public, a annoncé vendredi dans un communiqué l'Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux (AGESSS).

    Sans que tous les gestionnaires soient interpellés directement par la situation, tous leurs postes sont susceptibles d'être visés et mis à contribution.

    Une citation de Danielle Girard, présidente-directrice générale de l'AGESSS
  • Soutenir le personnel enseignant en grève

    Une lettre ouverte publiée dans le Journal de Montréal, appuyée par une centaine de signataires, appelle à soutenir les grévistes du secteur de l’éducation.

    En entrevue à Tout un matin, Simon Viviers, professeur titulaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, explique que les universitaires sortent de cette manière-là, c’est significatif […] Ça prend un changement, ça prend un coup de barre par rapport aux conditions de travail du personnel scolaire.

    On est témoin des conditions difficiles dans lesquelles ils et elles [le personnel de l’éducation] œuvrent […] c’est pour ça qu’on a écrit notre lettre pour que l’éducation redevienne possible.

    Une citation de Simon Viviers, professeur titulaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval