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La reprise des bombardements sème le chaos et la mort dans Gaza

Au moins 178 personnes sont mortes dans des bombardements vendredi, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des nuages de fumée s'élèvent au-dessus d'édifices.

Des bombardements ont abruptement mis fin à la trêve entre Israël et le Hamas vendredi matin. Israël a visé entre autres Rafah, à Gaza.

Photo : afp via getty images / SAID KHATIB

Faits saillants

  • La trêve entre Israël et le Hamas a abruptement pris fin vendredi à 7 h (heure locale) et, aussitôt, les combats ont repris entre les belligérants.

  • En fin de journée vendredi, le Hamas soutenait qu'au moins 178 personnes étaient décédées et que près de 600 autres avaient été blessées dans les bombardements sur Gaza.

  • La semaine de trêve a permis la libération de 86 otages israéliens et de 24 ressortissants étrangers (des femmes et des enfants). En échange, 240 prisonniers palestiniens, également des femmes et des mineurs, ont été libérés.

  • C'est ce qui conclut notre couverture en direct pour ce soir. Merci d'avoir été des nôtres. Nous serons de retour samedi matin avec les plus récents développements de ce conflit.

    Pour connaître les derniers développements du conflit au Proche-Orient, consultez notre article à ce sujet.

  • Les États-Unis ont envoyé à Israël d’importantes quantités d’armements

    Selon une enquête du Wall Street Journal, qui cite des responsables américains, les États-Unis ont fourni à Israël des bombes anti-bunker, parmi des dizaines de milliers d’autres armes et obus d’artillerie, pour aider à déloger le Hamas de Gaza.

    L'afflux d'armes, dont environ 15 000 bombes et 57 000 obus d'artillerie, a commencé peu après l'attaque du 7 octobre et s'est poursuivi ces derniers jours, ont indiqué des responsables.

    Plus spécifiquement, Washington a livré plus de 5000 bombes de type MK82 et plus de 5400 bombes MK84 et environ 1000 bombes GBU-39. Environ 3000 bombes JDAM, guidée par GPS, fabriquée par Boeing. Les États-Unis ont également envoyé environ 57 000 obus d’artillerie de 155 millimètres.

    Le journal rapporte notamment que Washington a envoyé 100 bombes de type BLU+109, dont chacune pèse près de 900 kilogrammes.

    Source : Wall Street Journal

  • Israël est prêt à envisager de nouvelles pauses pour obtenir la libération des otages

    Le Wall Street Journal rapporte qu'Israël est prêt à envisager de futures pauses dans la guerre à Gaza pour permettre la libération du plus grand nombre d'otages possible.

    Selon le journal, un responsable israélien a déclaré que nous pouvons négocier pendant que nous combattons encore et que l’accord d’échanges d’otages et de trêve a été rendu possible grâce à la pression de notre opération militaire sur le terrain.

    Source : Wall Street Journal

  • 184 morts depuis la reprise des bombardements

    Des responsables du ministère de la Santé à Gaza, dirigé par le Hamas, affirment que 184 personnes ont été tuées depuis la reprise des hostilités ce matin.

    Les responsables ont aussi indiqué qu'au moins 589 autres personnes avaient été blessées et que plus de 20 maisons avaient été touchées par les bombardements.

    Source : Reuters

  • Entretien téléphonique tendu entre le pape François et le président israélien

    L’entretien téléphonique entre le pape François et le président israélien Isaac Herzog sur la guerre à Gaza a été qualifié de tendu dans un article du Washington Post, qui cite un responsable israélien.

     Le pape François.

    Le pape François dirige la prière de l'Angélus depuis sa fenêtre, au Vatican, le 5 novembre 2023.

    Photo : Reuters / VATICAN MEDIA

    Le pape François s'est entretenu au téléphone avec le président israélien Isaac Herzog à la fin octobre.

    M. Herzog faisait part au pape François du niveau de choc ressenti en Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre lorsque le pape lui a déclaré sans détours qu’il était interdit de répondre à la terreur par la terreur, selon le Washington Post.

    CNN a pu confirmer auprès du Vatican qu’une conversation entre les deux hommes a bien eu lieu fin octobre, mais n’a pas été en mesure de vérifier si le pape avait utilisé le mot terroriste.

    Le Vatican a publié une déclaration à la suite de l’article du Washington Post en expliquant que l'appel téléphonique, comme d'autres à cette période, a lieu dans le contexte des efforts du Saint-Père visant à contenir la gravité et l'ampleur de la situation de conflit dans le pays en Terre Sainte.

    Quelques jours après son appel téléphonique avec M. Herzog, le pape s'est entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas le 2 novembre. Et le 22 octobre, il a appelé le président américain Joe Biden au sujet de la guerre.

    Le 22 novembre dernier, lors d’une audience générale à la place Saint-Pierre, le pape avait déclaré : Ce matin, j’ai reçu deux délégations, l’une d’Israéliens qui ont des proches retenus en otages à Gaza et une autre de Palestiniens dont des proches souffrent à Gaza. Ils souffrent tellement, et j’ai entendu dire combien ils souffrent tous les deux : les guerres font cela, mais ici nous sommes allés au-delà de la guerre. Ce n’est pas une guerre ; c’est du terrorisme.

    Le pape a appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas et est en contact régulier avec la communauté catholique de Gaza.

    Avec des informations du Washington Post et CNN

  • Reprise des hostilités : l'Iran blâme Israël et les États-Unis

    L'Iran a accusé Israël et les États-Unis d'être responsables de la reprise des hostilités entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza après une trêve de sept jours, mettant en garde contre les graves conséquences d'un retour à la guerre.

    La poursuite de la guerre par Washington et Tel-Aviv signifie un nouveau génocide à Gaza et en Cisjordanie; comme s'ils ne réfléchissaient pas aux graves conséquences d'un retour à la guerre, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, dans un message sur X.

    Il a également indiqué que les dirigeants de la résistance (le Hamas, le Djihad islamique et le Hezbollah, NDLR) lui ont dit lorsqu’il les a rencontrés récemment à Beyrouth que leur riposte sera plus dure dans le cas d’une reprise des attaques israéliennes.

    Arrêtez la guerre à Gaza avant qu'il ne soit trop tard, a-t-il averti, appelant à une cessation des hostilités, une livraison importante d'aide humanitaire et un accord sur un nouvel échange de prisonniers.

    De son côté, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, a fait porter à Israël, aux États-Unis et à quelques gouvernements qui soutiennent ce régime d'apartheid [...] la responsabilité politique et juridique [...] de la poursuite de l'agression et du massacre.

    Les nations et la grande majorité des gouvernements du monde réclament la poursuite du cessez-le-feu et l'arrêt complet des attaques du régime sioniste [Israël, NDLR] contre Gaza et la Cisjordanie, a encore dit M. Kanani.

    L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël, soutient le Hamas, notamment depuis l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement palestinien sur le sol israélien.

    Avec les informations de l'Agence France-Presse et Al-Mayadeen

  • Blinken appelle le premier ministre irakien à protéger le personnel américain en Irak

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exhorté le premier ministre irakien Mohammed Shia al-Soudani à protéger les installations qui accueillent du personnel américain, a annoncé vendredi le département d'État.

    Avant la trêve entre le Hamas et Israël, les forces américaines ont été attaquées plus de 70 fois en Irak et en Syrie, selon le Pentagone. Une soixantaine d’Américains ont été blessés dans ces attaques déclenchées depuis le début de la guerre à Gaza.

    Les États-Unis comptent environ 900 soldats en Syrie et près de 2500 en Irak.

    Avec les informations de l’Agence France-Presse et du Times of Israel

  • La Syrie dénonce des frappes israéliennes près de Damas

    Les systèmes syriens de défense aérienne ont repoussé une attaque israélienne contre des cibles situées dans les environs de Damas, ont rapporté les médias officiels syriens, ajoutant que la plupart des projectiles avaient été abattus.

    L'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le plateau du Golan occupé contre certains lieux dans les environs de la ville de Damas, a fait savoir l'agence de presse officielle syrienne en citant une source militaire.

    Seuls des dégâts matériels ont été signalés, a précisé l'agence.

    Israël bombarde régulièrement la Syrie depuis plusieurs mois. Récemment, des bombardements ont visé les aéroports de Damas et d'Alep, les mettant hors service.

    Avec les informations de Reuters et de l'Agence France-Presse

  • Deux membres du Hezbollah tués

    Le Hezbollah libanais a annoncé la mort de deux de ses membres dans des frappes israéliennes au Liban.

    Plus tôt, le mouvement chiite avait revendiqué plusieurs attaques contre Israël en réponse à ses crimes.

    L’armée israélienne a confirmé que trois de ses positions ont été visées par des attaques en provenance du Liban. Elle n’a pas fait état de victimes de son côté.

    L’Agence nationale d’information libanaise (ANI) avait affirmé que Mohammed Mazraani, membre du Hamas, et sa mère Nassifa avaient été tués dans le village de Houla après que leur maison eut été la cible d’un bombardement ennemi. Le Hezbollah avait indiqué auparavant que Mohammed Mazraani n’était pas au combat.

    Source : AFP et Al Mayadeen

  • Un ministre israélien appelle à arrêter les négociations

    Le ministre israélien d’extrême droite des Finances, Bezalel Smotrich, a appelé Israël à se retirer des négociations sur les otages et à couper tout contact avec le Hamas et avec les médiateurs.

    Selon lui, le gouvernement israélien ne devrait traiter avec l’ennemi que militairement jusqu’à la destruction du Hamas et la récupération des otages.

    Le ministre Smotrich est le chef du parti d’extrême droite « Sionisme religieux », qui fait partie de la coalition du gouvernement.

    Plus tôt cette année, le département d'État américain avait condamné les commentaires de M. Smotrich appelant à effacer une ville palestinienne après qu'elle eut été attaquée par des colons israéliens. Il a également nié l'existence d'un peuple palestinien et le droit des Palestiniens à un État.

    M. Smotrich est également responsable des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée.

    Source : CNN