
Depuis la triste mise au jour des dépouilles de 215 enfants autochtones sur le terrain d’un pensionnat pour Autochtones de Kamloops, en Colombie-Britannique, suivie de multiples découvertes ailleurs au pays, de nombreux Canadiens se demandent comment manifester leur sympathie envers les peuples autochtones et en apprendre plus sur leur réalité. Comment s’y prendre pour tendre la main afin d’entamer un dialogue, de renforcer le processus de vérité et de réconciliation entre les Premières Nations et les allochtones ou de le souder?
Au-delà de l’écoute – qui semble essentielle, selon de nombreux membres des communautés autochtones –, comment peut-on grandir ensemble comme société, décoloniser notre pensée et réparer une faille créée par diverses tragédies historiques?
Parce que, au-delà du slogan « Chaque enfant compte », les petits et les plus grands gestes pour devenir un allié ont leur importance. Parce qu’il faut commencer quelque part pour bien coexister et apprendre à vivre ensemble.
Joannie (Shuanie) Gill
« La réconciliation ne va pas sans la décolonisation. »

Page (Nandawab-i-kwe) Chartrand
« Je préfère parler de vérité et de compréhension. »

Rennie Nahanee
« En tant qu'Autochtone, ce terme [réconciliation] signifie réparer des torts. »
Robert-Falcon Ouellette (Uske binaceo)
« On ne peut pas bâtir une nation sur des faits négatifs. »

Kluane Aagé Adamek
« La bonne direction à prendre est toujours celle qui valorise les droits. »

Shayne Michael
« Il n’est jamais trop tard pour se lancer dans sa culture. »

Glenn Jim (TE,LI,MET,ȾTEN)
« L’utilisation de la langue amènera à l’apprentissage de la langue. »

Marie-Josée Dandeneau
« C'est les arts, vraiment, qui vont garder notre culture ouverte. »

Alex Wilson
« Par définition, le féminisme fait partie du processus de réconciliation. »