Les agents de développement économique, au cœur de l’essor des Premières Nations

Paule Marchand et Adam Jourdain donnaient conjointement une formation en marge du Grand rassemblement des Premières Nations et des municipalités.
Photo : Radio-Canada / Gabrielle Paul
Des agents en développement économique de différentes communautés autochtones ont pu bénéficier jeudi d’une formation en marge du Grand rassemblement des Premières Nations et des municipalités qui se déroule cette semaine à Gatineau.
Cette formation, organisée par l’École des dirigeants des Premières Nations, visait à développer les habiletés relationnelles en affaires des agents de développement économique.
On voit notamment des outils sur comment faire du réseautage et être à l’aise à en faire, et [comment être] plus efficace
, explique la formatrice Paule Marchand, qui est aussi associée chez Satellite conseil.
Ces capacités sont importantes, puisque ces agents sont le pivot entre les entrepreneurs autochtones et les différents acteurs pouvant contribuer à leurs projets, souligne Adam Jourdain, propriétaire de la firme de service-conseil Uashuanashk, qui orchestrait cette formation aux côtés de Mme Marchand.
Leur rôle est très grand au sein d’une communauté. Ils doivent accompagner, aider tout promoteur, privé ou communautaire, dans la réalisation de projets
, explique M. Jourdain qui a lui-même occupé un poste d’agent de développement économique par le passé.
Pas seulement pour les néophytes
Les exercices de cette formation portaient sur des situations concrètes qui peuvent survenir au sein d’une communauté : rencontrer les élus d’un conseil de bande en urgence ou obtenir un rendez-vous avec le Secrétariat des relations avec les Premières Nations et les Inuit du gouvernement du Québec.
Les conseils prodigués par les deux formateurs ont été un rafraîchissement pour Roberta Billingsley, qui est agente en développement économique depuis une vingtaine d’années à Gesgapegiag, en Gaspésie.
Parfois, puisqu’on fait ce travail depuis longtemps, on a l’impression que c’est dans la poche, mais on peut toujours s’améliorer
, dit Mme Billingsley.