Les Premières Nations « inquiètes » du départ de la PDG d’Hydro-Québec

Le chef de l'Assemblée des Premières Nations Québec- Labrador, Ghislain Picard
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
L’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) accueille « avec une certaine inquiétude » la démission de la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, et demande au gouvernement de ne pas oublier les enjeux autochtones dans le choix de son successeur.
Pour le chef de l’APNQL
, Ghislain Picard, le prochain PDG de la société d’État doit « avoir une approche semblable à celle qui s’est développée sous le règne de Mme Brochu ».« La plus grande société d’État du Québec doit tenir compte du fait qu’elle tient sa réussite de l’exploitation des ressources qui se trouvent sur les territoires non cédés ou de traité des Premières Nations », écrit-il dans un communiqué paru mardi en fin de journée.
Une réalité et des enjeux dont Mme Brochu est bien consciente, estime le chef Picard.
« [Sophie] Brochu est une alliée importante pour les Premières Nations et elle adopte une approche de relations qui contraste grandement avec celle de ces prédécesseurs. »
« Elle a su reconnaître l’importance de l’inclusion des Premières Nations dans les projets de développement de la société d’État tant au niveau des répercussions environnementales que socio-économiques », écrit-il.
« Je demande donc au gouvernement du Québec de tenir compte des enjeux des Premières Nations dans le choix de la personne qui succédera à Sophie Brochu », conclut-il.
Sophie Brochu cédera son poste le 11 avril prochain.