Résilience Montréal obtient 3,6 M$ d'Ottawa pour son futur centre près du square Cabot

Afin d'héberger les personnes itinérantes du square Cabot, une tente chauffante a été installée cet hiver.
Photo : Nakuset / Twitter
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement du Canada annonce à son tour une subvention de 3,6 millions de dollars pour aider l'organisme Résilience Montréal à acquérir les locaux qu'elle convoite à proximité du square Cabot, au centre-ville de Montréal.
Cette somme s'ajoute aux 3,6 millions de dollars déjà promis par Québec pour acquérir des locaux et au 1,5 million de dollars venant de fondations privées pour le budget opérationnel des trois prochaines années.
Grâce à ces fonds, les personnes autochtones en situation d’itinérance pourront avoir accès à des services culturellement adaptés, qui répondront directement à leurs besoins, comme se nourrir et se reposer au chaud et en toute sécurité.
M. Miller a souligné que la population autochtone est surreprésentée au sein des personnes sans logis. Alors que les personnes autochtones représentent 0,6 % des Montréalais, ils totalisent 10 % de la population itinérante.
Les besoins sont particulièrement criants dans ce secteur du centre-ville depuis le déménagement de l'organisme The Open Door/Porte Ouverte, sur le Plateau-Mont-Royal, il y a environ deux ans.
Résilience Montréal sert quotidiennement environ 1000 repas aux plus démunis, en bonne partie des personnes autochtones. L’organisme offre en plus une variété de services tels que des salles de douche, une buanderie et un vestiaire, fréquentés par quelque 150 personnes chaque jour.
Budget d'acquisition presque bouclé
La nouvelle adresse de Résilience Montréal reste confidentielle tant que la vente n'est pas conclue. En conférence de presse, Nakuset, cogestionnaire de Résilience Montréal, a indiqué que l'enveloppe de 8 millions de dollars, nécessaire à l'acquisition des locaux et des travaux, était en partie sécurisée, mais qu'il manquait encore environ 1 millions de dollars pour la boucler.
« Ce dont on a aussi besoin, c'est de plus de fonds pour les opérations », a mentionné Nakuset en évoquant notamment les besoins de soutien en santé mentale. « Se retrouver à la rue n'a jamais fait partie du plan de vie des gens à qui on vient en aide », a-t-elle ajouté, soulignant que les gens finissent par perdre espoir s'ils ne sont pas suffisamment aidés à travers un large éventail de services.