États généraux de la santé : le privé et le public

Pour cette dernière table ronde sur la santé, on s'attarde sur les cliniques privées. Les services de santé privés contribuent-ils à améliorer la qualité des soins? Faut-il laisser davantage de place au privé? Si oui, comment?  
 
Régine Laurent, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé, trouve que le système actuel n'est pas tout à fait public. « Il ne faut pas oublier qu'il y a au moins 30 % dans le système de santé qui est privé, et où l'on doit payer de notre poche. Je rêve que ce soit 100 % public. » 
 
Marie-Claude Goulet, médecin et conseillère à Médecins québécois pour le régime public, qui regroupe des généralistes et des spécialistes défendant le système de santé public, avance que tout ce qui est médicalement nécessaire est un droit. « Tout le monde doit y avoir accès, on n'a donc pas besoin du privé dans le système de santé. » 
 
Yves Lamontagne, psychiatre et ancien président du Collège des médecins, croit que les deux systèmes pourraient coexister sans problème. 
 
Le médecin Marc Lacroix a fondé en 2009 le réseau des Cliniques médicales Lacroix. Ce réseau compte trois cliniques privées dans la région de Québec. 
 
Par ailleurs, l'essai Privé de soins : contre la régression tranquille en santé , publié par Lux, de l'urgentologue Alain Vadeboncoeur, sera lancé le 11 octobre à 18h30 à la Librairie Raffin, à Montréal. Dominique Poirier y animera une causerie, et l'acteur Daniel Brière lira des extraits de l'essai.

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