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Extras / Les dansesExtras / Les danses Notre chorégraphe en chef Monik Vincent nous trace les grandes lignes de styles de danses présentées au Match des étoiles.
Tango Le tango est une des premières danses en couples à être apparue. Danse de la passion et de la mélancolie à la fois, le tango donne l'image d'un jeu amoureux entre les partenaires. Le tango attire par son mystère et la passion dévorante qui règnent entre les danseurs au point qu'on ne sait plus s'ils s'aiment ou s'ils se haïssent. Le tango nous provient d'Argentine. On dit que le berceau du tango
est Bueno Aires. La forme musicale du tango vient des rythmes argentins
de la « milonga ». Il faut faire une nette distinction
entre le « tango argentin » et le « tango » exécuté dans
les compétitions de danse sportive. Le tango argentin est social,
improvisé et « senti » alors que le tango (style
international) est réglé et codifié pour permettre
la compétition. Ce type de tango est une danse progressive comme
la valse. Swing Les origines de la danse swing remontent aux années 20, avec le charleston. Cette danse, qui est au début une danse individuelle, se modifie au fil du temps. Les gens commencent à danser en couple, à l'image de la valse, par exemple. Très endiablée, la danse se pratique à l'époque sur les rythmes rapides des big bands. En 1927, George Snowden, danseur au Savoy Ballroom, répondant à un reporter, baptise la danse Lindy Hop en référence à Charles Lindbergh (surnommé Lindy), qui vient d'accomplir la traversée de l'Atlantique (le big Hop). C'est encore aujourd'hui le type de swing le plus dansé en Amérique. Le swing tombe en désuétude dans les années 70, disparaissant presque complètement. Il faut attendre les années 90 avant que de jeunes enthousiastes découvrent de vieilles vidéos et tentent de reproduire ce qu'ils y voient. Une danse plus simpliste, éloignée de sa forme originale, résulte de ces expériences. On la nomme le East Coast Swing. Aujourd'hui, on incorpore au swing de Frankie Manning et de plusieurs autres danseurs de la première vague qui ont contribué à le ramener plus près de ses origines, des notions de danses plus modernes comme le hip-hop ou le jazz. Ainsi, le swing se constitue désormais de toute une mosaïque de styles, mais se caractérise toujours par une énergie débordante et un brin de folie.
DISCO Le disco est, avant tout, un genre musical apparu au milieu des années
70 et qui s'est développé jusqu'au tout début
des années 80. Le disco est le résultat d'un mélange
de funk, de soul et de musique latine, enrichi par de nouveaux instruments
: les synthétiseurs. Ce style, afro-américain à l'origine,
est caractérisé par un rythme binaire très entraînant. LINDY HOP Le Lindy Hop (Ou Jitterbug) est une danse qui s'est développée dans la communauté noire-américaine de Harlem (New York) vers la fin des années 1920, en parallèle avec le jazz et plus particulièrement le swing. Le Lindy Hop est un mélange de plusieurs danses provenant des quatre coins des États-Unis à partir des années 1900, principalement le charleston, le Texas Tommy et le Black Bottom. Le Lindy Hop est une danse extrêmement riche et diversifiée. Elle repose sur un rythme à six et huit temps et se danse sur des musiques de swing. Le Lindy Hop est l'ancêtre du rock qui s'en rapproche par le style musical et le pas de base. Cependant, là où le rock est très carré, le lindy se rapproche du boogie-woogie avec un style « swingné » arrondi. Le Lindy Hop met l'accent sur la communication entre partenaires et la « connexion », sensation de tension musculaire entre le danseur et la danseuse. La connexion permet au cavalier de faire effectuer à la cavalière diverses variations, modifications des pas de la danseuse ou de ses déplacements. Pour avoir une position stable et équilibrée, la connexion doit avoir la même force de part et d'autre. Aujourd'hui, certains danseurs s'habillent avec des costumes d'époque des années 1920, 1930 ou 1940. Certains danseurs portent leurs plus beaux habits. D'autres considèrent que danser le Lindy Hop n'est pas un acte nostalgique et peuvent alors porter des jeans et des T-shirts. DANSE ISRAÉLIENNE La danse folklorique israélienne est un amalgame de danses juives et non-juives originaires de diverses parties du monde. Alors que dans d'autres pays la danse folklorique a surtout pour mission de conserver les vieilles traditions rurales, en Israël elle est en plein développement depuis ses débuts dans les années 1940 : elle est fondée sur des sources historiques anciennes et modernes ainsi que sur des associations bibliques et des styles contemporains. Les danses folkloriques locales, adaptées très souvent à des chansons israéliennes populaires, comprennent une grande variété de pas et de formes, dans un rythme exubérant qui exprime la vitalité et la vivacité d'un jeune pays aux antiques traditions. La danse folklorique s'exprime aussi bien par la participation individuelle que par les spectacles sur scène. Elle peut se danser en couples, en groupe, et très souvent dans des figures en cercle qui souligne le caractère de rencontre et de rassemblement de ce type de danse. Accompagnant les danses folkloriques israéliennes et les influençant parfois, on trouve les danses traditionnelles des divers groupes ethniques reflétant à la fois le regroupement des exilés et la nature pluraliste de la société israélienne. Dans la vie communautaire et religieuse du peuple juif, la danse a été considérée depuis les temps bibliques comme une expression de la joie et de la tristesse et elle fait aujourd'hui partie intégrante de bien des célébrations religieuses, nationales, communautaires ou familiales. HIP HOP Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique (voire un mode de vie) apparu aux États-Unis au début des années 1970 et qui, depuis, s’est diffusé dans le monde entier. Issu des ghettos noirs new-yorkais, il mélange des aspects festifs et revendicatifs. Les quatre principaux éléments de la culture hip-hop sont le rap, et plus généralement la musique hip-hop, le graffiti, le deejaying, le break dance et les autres danses hip-hop. On ajoute parfois aussi le beatbox, voire le street-language, le street-fashion, le street-knowledge et le street-entrepreneurialism. Souvent assimilée au rap qui n’est pourtant qu’un de ses aspects, l’histoire du mouvement hip-hop se confond souvent avec celle du courant musical. La musique hip-hop s’inspire de la soul et du funk avec notamment James Brown et Isaac Hayes. La danse hip-hop apparaît avec le breakdance plus connu aux États-Unis sous le nom de Bboyin, une danse caractérisée par son aspect acrobatique et ses figures au sol. La danse hip-hop a intégré d’autres styles de danse émergeant de la rue (streetdance) comme le Popping, le Locking, deux styles de danse provenant de la côte ouest des États-Unis. Avec le temps, de nouveaux styles sont apparus comme la House dance, la new style, le Krump, le C-walk, la wavedancecréation française. C’est un moyen d’expression, un moyen pour se défouler, une passion comme une autre. C’est de loin la danse la plus utilisée dans les cités et dans les rues. Formidable vecteur d’affirmation des minorités, il est accaparé par les hispaniques, et en Europe, par les jeunes issus de l’immigration. DANSE LASCIVE Le terme «danse lascive» ou dirty dancing» représente différents styles de danse de couple mettant en valeur des corps à corps où les mouvements du bassin et des hanches sont à l’honneur. Danses sensuelles regroupant un amalgame de figures qui favorise le rapprochement des partenaires. Les figures de danse sont variées allant des mouvements rapprochées, des portées qui favorisent l’équilibre, le mariage des corps et l’harmonie des partenaires. DANSE CONTEMPORAINE La danse aujourd’hui nommée « danse contemporaine » naît en Europe et aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Elle fait suite à la danse moderne et débute, pour certains, avec les courants postmodernistes. Si tout art est « contemporain », donc actuel, pour celui qui le vit à son époque, l’expression a recouvert différentes techniques et esthétiques apparues au cours du XXième siècle, et on s’accorde aujourd’hui à limiter le concept à des chorégraphes et à des œuvres qui relèvent du champs de la danse moderne et de ses prolongements. Ce que la France appelait au début la « nouvelle danse » ou la « jeune danse » est devenue, à mesure de son affirmation, la danse contemporaine. Résultant d’abord d’une volonté de se démarquer des générations antérieures, les danseurs contemporains se sont emparés du concept et se le sont appropriés, reconnaissant tacitement entre eux une manière identique d’aborder les problématiques du mouvement et du corps. Contrairement à la musique contemporaine qui reconnaît comme « contemporaine » toute œuvre écrite au cours des 50 dernières années, la danse contemporaine n’a pas de limites temporelles aussi précises et ne se reconnaît comme telle qu’à travers les créateurs qui s’en revendiquent : elle est avant tout affaire de génération et ouvre sur une volonté de se nommer, de se reconnaître entre pairs. Elle n’a, à priori, que faire des courants esthétiques et se désigne elle-même tantôt selon les filiations, tantôt selon les ruptures toujours ou presque en fonction d’une attitude commune devant l’histoire : emprunter les techniques aux courants modernes ou classiques, les actualiser ou les détourner, les métisser de théâtre, d’architecture, d’arts plastiques, de cirque et d’autres disciplines artistiques. BACHATA La Bachata est une musique romantique et une danse de la République dominicaine. Au départ, c’était une musique de détente, autour d’une table où l’on mange, entre amis ou en famille, où l’on parle, chante et discute.Ces fêtes de villages ou de quartiers étaient très importantes car elles rythmaient une vie pauvre et sans liberté. Les classes dominantes ont longtemps considéré cette musique, et la danse qui s’y rattache, comme vulgaire, mineure et paysanne. Mais peu à peu, les rythmes et les mélodies se sont enrichis. La Bachata s’est enracinée socialement en parlant concrètement de la misère des campagnes ou des quartiers défavorisés, de l’excès de boisson, des bordels, des conflits…Le tout comme toile de fond un romantisme écorché pour décrire la détresse et les découragements rencontrés avec la femme aimée dans des contextes sociaux et économiques dégradés. La Bachata est toute en balancement, en rotation, toute en contraste : 3 pas suivi d’un quatrième déhanché en contre point. Toute en attitude, elle permet aussi l’improvisation. Le succès international de cette musique et cette danse est arrivée en 1991 lorsque Juan Luis Guerra sort la chanson « Burbujas De Amor ». Puis en 1999, l’Espagne se mettra à danser la Bachata avec les succès de Frank Reyes (Ajena) et Luis Miguel del Amargue (Te echo de menos) qui se faufile une place sur les pistes de danse entre la salsa et le merengue. Mais c’est surtout en 2004 qu’un plus large public découvre la Bachata grâce notamment au succès remporté par OBSESION, un morceau du groupe Aventura, formé il y a deux ans par des Dominicains du Bronx à New York. DANSE GITANE La danse gitane s’apparente étroitement au flamenco. Voici pourquoi…Les Gitans… Ils sont près de 600,000 installés depuis le Moyen Âge en Espagne et toujours considérés comme citoyens « à part » pour peu qu’ils s’affirment gitans et fiers de l’être. Les premiers gitans qui se fixent en Andalousie s’établissent dans les années 1440 à Jaén et à Grenade dans une zone délimitée où ils sont officiellement admis. C’est dans cette zone que tout prend forme.Les gitans venus du Nord rencontrent en Andalousie les frères de race qui débarquent d’Afrique du Nord, venus d’Égypte et d’Inde. Ensemble, ils trouvent sur place tous les vestiges orientaux laissés par les Arabes. Puis chacun apporte des influences artistiques glanées à travers tous les pays qu’ils ont traversés. Le flamenco est issu de la rencontre de ces différents courants artistiques. C’est une synthèse unique, forgée au cours des siècles sur le sol andalou par le peuple gitan déterminé à transcender ses peines et sa souffrance au moyen de la musique, du chant et de la danse. La minorité gitane d’Andalousie va développer cette musique gitane d’Andalousie qu’on appellera par la suite le flamenco. Ce n’est qu’en 1783 que l’Espagne accorde aux gitans un statut social officiel. À partir de cette période, le peuple gitan sera intégré et il va enfin pouvoir danser et chanter aux yeux de tout le monde. Le flamenco se répand et se transmet à la génération suivante car c’est son patrimoine et sa fierté. Il est un remède à la souffrance mais c’est aussi une source de joie et de plaisir pour ce peuple. TWIST Il est souvent arrivé dans les années 60 qu’un titre musical donne naissance à une danse portant le même nom. Le twist est un exemple caractéristique du phénomène, même si la version originale a été oubliée au profit de celle de Chubby Checker. S’il était une danse des «années twist» qui a survécu au temps c’est bien le twist! La chanson «The Twist» a été créée durant l’été 1958 et n’a pas, au départ, rencontré son public jusqu’à ce que l’américain Hanck Ballard en sorte sa propre version. Cette version est entrée dans le classement des 20 meilleures ventes de disques aux États-Unis en mars 1959. Chubby Checker enregistre sa fameuse version en 1961. C’est à partir de ce moment que la danse twist apparaît et défraye la chronique. Les autorités religieuses songent sérieusement, à l’époque, à classer le twist parmi les danses immorales. Le twist arrive en France en 1962, particulièrement promu par le bien connu groupe «Les Chaussettes Noires» dont fait partie Eddy Mitchell. Le twist est certainement la danse des années 60 à la plus longue carrière. Il y a même eu des concours de twist où certains candidats ont dépassé les 100 heures consécutives! Le twist se pratique seul ou à plusieurs. Il n’y a pas de contacts entre les danseurs. Globalement, chacun se déhanche à droite et à gauche, éventuellement en levant le genou de la jambe opposée au côté vers lequel on déhanche. Le twist se danse sur un rythme musical 4/4. la musique du twist peut également se danser en rock voire en madison. GIGUE La gigue s’installe au Québec à la suite des grandes vagues d’immigration irlandaise du milieu du XIXième siècle. Les échanges entre les deux cultures seront importants. La musique et la danse traditionnelle du Québec le démontrent clairement. La place de la communauté écossaise n’est pas à dédaigner : quantité de nos danses (spandy, brandy…) sont clairement identifiées comme étant d’origine écossaise et la gigue a d’énormes similitudes avec celle des Lowlands. Toutes les régions du Québec n’ont cependant pas la même pratique de la gigue. Par exemple, le 6/8 (jig) et la clog (2/2) se dansent presque uniquement dans l’Outaouais, tandis que la région montréalaise a conservé la valse-clog (3/4) qui lui vient de sa forte population anglaise au siècle dernier. Mais le Québec se distingue du reste de l’Amérique et des Îles britanniques par le 3/2. La célèbre grande gigue simple, le brandy (danse giguée) et les multiples grondeuses sont toutes des mélodies à trois temps. Depuis quelques décennies, ces 3/2 cèdent peu à peu la place au reel (2/4), le genre le plus répandu à travers le Québec et l’Amérique en entier. Sous toutes ses formes, la gigue exerce une fascination peu commune; par sa virtuosité, son accord parfait à la musique, la finesse de ses mouvements et l’énergie qu’elle déploie. Depuis plusieurs années, la gigue est en plein regain de popularité, portée, entre autres, par la vague d’enthousiasme suscité par les grands spectacles de gigue irlandaise tels que Riverdance ou Lord of the Dance.
BOLLYWOOD Le terme «Bollywood» est une combinaison du nom «Bombay»,
désormais appelé Mumbai, et celui d’un autre symbole
de l’industrie cinématographique, en l’occurrence
américaine:«Hollywood». Le cinéma indien
de Bollywood fait rêver plusieurs millions de spectateurs à travers
le monde. Ce cinéma est un cinéma de grand spectacle
ou la danse et la musique expriment des sentiments complexes. Les séquences
dansées sont très importantes pour la compréhension
de l’histoire et la notion d’esthétique y est fondamentale. CHA-CHA-CHA Le cha-cha-cha est originaire de Cuba. Après la rumba, c’est une des premières danses cubaines ayant obtenu un grand succès en Occident. Il reste encore aujourd’hui très populaire dans les bals et fait partie des danses de compétition. COUNTRY La danse country existe depuis fort longtemps, tout d’abord sous la forme de danses folkloriques. Au 19e siècle, au fin fond de l’Ouest américain, tous les colons émigrés, si éloignés des grandes villes et des soirées mondaines qui s’y rattachaient ont, en se retrouvant pour faire la fête, réuni leurs danses respectives (danses anglaises, en rond ou en carré, schottisches allemandes, fandangos espagnols, jubas africaines). Cet amalgame de cultures a donné, au long des années, «la western & country dance». On la retrouve sous quatre formes:
CALUSHARI Danse roumaine exécutée seulement par les hommes. Cette danse spectaculaire est dansée au printemps et a pour but premier de chasser les mauvais esprits et d’apporter la chance, l’abondance et la santé, les « calusharis » ayant supposément des pouvoirs magiques. C’est également un rituel qui se rattache à la fertilité. Les costumes sont très colorés et garnis de clochettes qui permettent d’éloigner les esprits maléfiques. ROCK & ROLL Le rock trouve son origine dans le rythm and blues chanté par certains big bands de jazz, notamment celui de Count Basie. Parallèlement, dans les années trente et quarante apparaît un type de musique très dansante: le swing, accompagnée de plusieurs danses qui deviennent très populaires (le boogie, le jitterbug). C'est dans les années cinquante qu'apparaît le rock & roll avec notamment Elvis Prestley et Bill Haley, pour ne nommer que ceux-là. Le rock va alors s'imposer comme le style de musique populaire dominant. La danse correspondante connaîtra aussi rapidement le succès et se structurera peu à peu jusqu'à devenir même une danse de compétition, le jive. Il existe plusieurs formes particulières du rock: le boogie, le jive, le lindy, le swing, le twist. Ce sont toutes des danses très enlevantes qui se dansent en couple et qui demandent une assez bonne forme physique puisque très exigeantes au niveau cardiovasculaire. Pour bien exécuter les pas de danse, le corps doit bouger rapidement, précisément et efficacement mais en gardant une grande souplesse, particulièrement dans les mouvements de jambes. Il existe également une forme de rock & roll dite «acrobatique» qui intègre des portées et des acrobaties spectaculaires qui demandent, par contre, un grand contrôle et une excellente synchronicité entre les partenaires. MAMBO Le mambo est originaire de l’île de Cuba. Son plus proche parent est le «danzon», lui-même dérivé de la «charanga» ou de la «tuba francesa» qui fût introduite à Cuba par des Haïtiens fuyant la révolution. En 1937, Orestes Lopez, joueur de violoncelle cubain, compose un morceau nommé «mambo» qui était en fait un danzon qui se terminait par une improvisation musicale sur un rythme rapide. À partir de ce moment, le mambo devait naître en tant que genre musical à part entière lorsque furent enregistrés des morceaux ne jouant que la section finale rapide. En 1954, le mambo connaît une grande popularité aux États-Unis grâce aux succès de Perry Como (Papa loves mambo) et Rosemary Clooney (Mambo italiano). La mode du mambo va durer jusqu’à l’arrivée du cha-cha-cha en 1954. CLAQUETTES Les claquettes ont vu le jour dans le quartier de Five points à New York dans les années 1830 et sont un résultat de la fusion de l’African Shuffle et de pas de danses folkloriques européennes (Bourrées et gigues irlandaises, écossaises et anglaises). Au XIXième siècle, les émigrants européens (anglais et irlandais notamment) dansaient avec des sabots (Clogg dance) tandis qu’on vit apparaître le soft shoe, une danse en chaussures de ville, au milieu du XIXième siècle. Afin de ne pas perdre l’intérêt rythmique porté par les sabots, les chaussures furent adaptées avec des morceaux de bois (Slip clogs) peu à peu remplacés par les claquettes actuelles en fer (Milieu des années 1920). L’origine des claquettes est un mélange des syncopes de la musique et de la danse africaine avec la gigue irlandaise. Des danseurs immigrants de groupes ethniques et culturels différents se rencontraient au cours de compétitions de danse et confrontaient leurs techniques. Avec le temps, les danses s’enrichirent les unes les autres et donnèrent naissance aux claquettes telles que nous les connaissons aujourd’hui. (Tap dance) Les claquettes se répandirent aux Etats-Unis à partir des années 1900 où elles constituaient la partie dansée des vaudevilles à Broadway. L’apparition du jazz dans les années 1920 les mit au premier plan, car le rythme de celui-ci s’adaptait naturellement à la danse de claquettes. PASO DOBLE Le nom «paso doble» signifie littéralement «deux pas», probablement parce que cette danse est basée sur une simple marche stylisée. C’est dans le contexte des corridas d’Espagne (qui existent depuis le XVIIième siècle) qu’il faut situer les origines du paso-doble. L’entrée des toréadors dans l’arène était accompagnée d’une musique au rythme marqué et au style martial. Au début du XIXième siècle, une danse se développa sur cette musique et dans cet esprit de corrida, lutte entre l’homme et le taureau. Le paso-doble est associé à une mise en scène où l’homme joue le rôle du toréador et la femme joue le rôle de la cape… C’est pour cela que «l’habit de lumière» et l’attitude macho correspond bien au cavalier et la robe rouge et l’attitude provocante correspond à la cavalière. La scène finale du film «Ballroom dancing» symbolise bien cet état de fait. L’ensemble de la danse consiste donc en un jeu entre le danseur, sa danseuse et le taureau imaginaire. Le paso-doble passe rapidement les frontières de l’Espagne pour se développer et prendre tout son essor dans le sud de la France d’où il conquiert le reste du pays. C’est pour cette raison que de nombreuses figures de base du paso-doble portent des noms français. Ce n’est que plus tard que la codification a été internationalisée par les anglais. C’est cette codification qui est utilisée dans le cadre des compétitions de danse sportive. VALSE La valse est une danse de salon à trois temps qui s’exécute en couple. Si la valse est la plus ancienne des danses de société, elle reste aujourd’hui un incontournable. C’est la danse d’ouverture du bal lors d’un mariage. Si l’on parle souvent de Vienne comme du berceau de la valse, c’est parce que la capitale autrichienne a joué un rôle déterminant dans son développement. Au XIXe siècle, la ville est en effet réputée pour ses nombreuses salles de bal. Par ailleurs, la valse reste associée à la dynastie des Strauss. Avec plusieurs centaines de compositions à leur actif, les Strauss ont contribué à institutionnaliser la valse comme un genre musical. Il existe trois formes de valse: la valse française ou pivotée, la valse viennoise et la valse anglaise ou boston. La distinction repose essentiellement sur le tempo, la plus rapide étant la valse viennoise et la plus lente la valse anglaise. Sur trois temps, les danseurs tournoient sur eux-mêmes en glissant selon une trajectoire circulaire. La valse requiert maintien, légèreté et grâce. CHARLESTON L’une des danses d’origine américaine les plus populaires de l’entre-deux guerre, elle est apparue vers les années 1910. C’était l’époque où toutes les excentricités étaient permises. Inspirée d’une danse pratiquée par la communauté noire de Charleston (Caroline du sud), elle s’impose aux États-Unis avec la comédie musicale « Runnin’wild » (1923) et en France avec Joséphine Baker dès le milieu des années 1920. Elle se danse en solo, à deux ou en groupe, sur un rythme endiablé. Elle est fondée sur des déplacements du poids du corps d’une jambe à l’autre, genoux légèrement fléchis et pieds tournés vers l’intérieur. Les femmes portent des chapeaux cloches, des jupes tonneaux très courtes, de grands colliers de verroterie et ont les cheveux plaqués avec un bel accroche-cœur sur le devant. Cette danse a pris son essor à Harlem, ainsi que sa cousine en danse : le black bottom. DANSE GRECQUE Les danses grecques sont des danses populaires que l'on exécute lors des fêtes, rites, cérémonies et événements qui caractérisent les différentes étapes de la vie (mariage, anniversaire, etc) Danses de groupe à caractère social, ces danses sont pratiquement toujours exécutées en cercle ou en ligne regroupant parfois un très grand nombre de personnes. Il existe des danses d'hommes, des danses de femmes et également des danses en couples. Dans les danses plus complexes exécutées par des hommes, il y a toujours un chef qui mène la danse, souvent représenté par le meilleur danseur du village. Celui-ci exécute des pas de danse de plus en plus complexes sur une musique de plus en plus rapide afin de de se mesurer aux autres danseurs du groupe qui doivent essayer de le suivre. Les pas sont tout d'abord lents et près du sol pour devenir plus légers et beaucoup plus sautillés. Les danseurs se tiennent soit par les mains à la hauteur des épaules ou bien les mains sur les épaules du voisin. La synchronisation et la coordination sont alors très importantes dans l'exécution de la danse. Les danses grecques les plus connues sont le SIRTAKI, le PENTOZALI, le KALAMATIANOS, le TSAMIKOS et le HASAPIKOS. DANSE AFRICAINE On appelle la danse africaine la danse dite « des noirs ». La danse est une composante majeure de la culture africaine. À l'origine, c'est un véritable moyen de communication. Plus importante que la parole, elle permet de s'exprimer, d'exister et d'affirmer son identité. La danse d'expression africaine telle qu'on la connaît dans les pays occidentaux s'inspire largement des danses traditionnelles d'Afrique. Techniques, mouvements, rythmes : elle en a gardé les caractéristiques tout en abandonnant l'aspect rituel. Depuis 1950, cet art ne cesse de se développer en Occident. Pour un danseur de danse africaine, il importe d'être libre. Cette nécessité fait référence à l'ère de l'esclavage, lorsque les Africains noirs dansaient sous la contrainte. Depuis, une danse forcée n'est pas une danse. Autre condition : la conscience. En effet, par ses mouvements, le danseur doit transmettre une idée au spectateur. Dans l'exécution de la danse africaine, on danse pieds nus au son du djembé (Tambour). Frappements de mains et de pieds, sauts, ondulations : tous ces mouvements se pratiquent genoux fléchis et dos cambré. La gestuelle est basée sur l'observation et l'imitation des animaux. LA RUMBA On dit fréquemment que la rumba est la danse de l’amour… les mouvements lents que les danseurs exécutent, les pas chaloupés, confèrent à cette danse une sensualité particulière. La rumba tire ses origines des danses populaires de Cuba. La première version de la rumba, dans les années 20, est connue sous le nom de « rumba-boléro ». C’est une rumba lente où les partenaires dansaient très rapprochés. De nos jours, nous dansons beaucoup plus la « rumba cubaine ». Elle fit son apparition dans les années 40. Les partenaires sont plus distants ce qui permet d’intercaler des mouvements dynamiques parmi la succession de gestes langoureux. Actuellement, la rumba dansée en compétition de danse ne ressemble plus à la rumba d’origine (mis à part la musique) mais elle garde son statut de danse « fondamentale » par rapport aux autres danses latines qui en tirent leurs racines. Présentement à l'antenne de la télé
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