Politique

Police et Autochtones : une relation difficile

Des femmes autochtones ont réagi à Val-d'or à la décision du DPCP de ne pas porter d'accusation contres des policiers de la SQ.     Photo : CBC/Radio-Canada

Rien ne va plus entre la police de Val-d'Or et les femmes autochtones. C'est une crise de plus entre les Premières Nations et les institutions de notre société. Une autre commission d'enquête serait-elle utile? Le poste de police mixte de Val-d'Or sera-t-il plus efficace que le poste de police actuel? Pourquoi les Autochtones sont-ils systématiquement désavantagés quand ils veulent devenir policiers? 
 
À force de ne s'en occuper qu'occasionnellement, de crise en crise, où s'en va la relation entre les Autochtones et la société majoritaire? 
 
Michel Lacombe fait le point avec ses invités. 
 
Invités : 
 
Fannie Lafontaine, avocate, professeure à la Faculté de droit de l'Université Laval, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la justice internationale pénale et les droits fondamentaux, membre de l'association Avocats sans frontières et observatrice civile indépendante désignée par Québec dans l'enquête du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sur des allégations d'agressions sexuelles commises contre des femmes autochtones par des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) à Val-d'Or 
 
Viviane Michel, présidente de l'Association des femmes autochtones du Québec 
 
Patrick Girard, directeur d'Expertis Formation continue au Collège d'Alma 
 
Joseph Yvon Thériault, sociologue, vice-recteur à la recherche et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie, professeur titulaire au Département de sociologie à l'Université du Québec à Montréal 
 
Jean O'Bomsawin, Autochtone de la nation Waban-Aki (Abénakis), originaire d'Odanak, policier retraité de la Sûreté du Québec, ex-formateur chez les policiers cris, naskapis et inuits au Nunavik et au Eeyou Istchee. Depuis 1984, il offre des sessions de sensibilisation sur les Amérindiens et les Inuit.