En Ontario, de nombreux parents disposent du privilège de pouvoir choisir entre le français ou l’anglais comme langue d'enseignement pour leur enfant. Et bien, voici quelques faits et témoignages qui vous aideront à prendre une décision éclairée et à mieux comprendre pourquoi il pourrait être bénéfique d'arrêter votre choix sur l’éducation en français pour votre enfant.
Mythe ou réalité : Étudier dans une école catholique de langue française c’est aussi offrir un bilinguisme durable à son enfant.
Réalité
Cindy Vachon, enseignante en affectation spéciale - volet construction identitaire au Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), explique que « tous les élèves fréquentant les écoles catholiques du Centre-Est aspirent à la maîtrise d’un bilinguisme de haut niveau. Nous encourageons nos élèves à parler en français dans la salle de classe, mais aussi dans les corridors de l’école et dans le cadre de tous leurs projets parascolaires, ainsi qu’à la maison. Nous leur communiquons l’importance de persévérer dans la pratique du français, mais aussi de travailler fort pour atteindre l’excellence, dans les deux langues. Et si cet effort appartient à chacun, le travail d’équipe essentiel que nous réalisons entre l’école, la famille et la communauté fait toute une différence ».
Ainsi, en plus d’obtenir une certification attestant de son bilinguisme, l’élève diplômé des écoles secondaires catholiques du Centre-Est développe son sentiment d’appartenance à la communauté francophone et son leadership.
Mythe ou réalité : L’enseignement est le même dans une école d’immersion que dans une école catholique de langue française.
Mythe
« Il y a une nuance à faire entre les programmes d’immersion et l’éducation de langue française, non seulement en raison de leur mission respective qui diffère, mais aussi parce que les environnements d’apprentissage ne sont pas les mêmes. Au-delà de la langue, les écoles catholiques francophones ont pour objectif d’encourager la construction d’une identité francophone chez l’élève. Ainsi, l’élève est amené à s'imprégner de la culture francophone », affirme Cindy Vachon, enseignante en affectation spéciale - volet construction identitaire au Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE).
Mythe ou réalité : Les élèves fréquentant des écoles de langue française ont l’occasion de suivre des programmes aussi performants ou spécialisés que les élèves ayant choisi l’école anglophone.
Réalité
Au sein des écoles secondaires du CECCE, votre enfant peut s’épanouir, trouver sa voie et vivre ses passions, que ce soit dans un programme régulier ou dans l’un des nombreux programmes spécialisés, une concentration, un programme FOCUS, une Majeure Haute Spécialisation (MHS), un Baccalauréat international, ou encore en bénéficiant d’un programme d’enrichissement ou d’une éducation coopérative. À l’élémentaire, des programmes tels que UniverSTEM, MATIS, sport-études (gymnastique, soccer), ne sont que quelques-uns des nombreux choix offerts aux élèves.
Mythe ou réalité : Le cours d’English enseigné dans les écoles catholiques de langue française n’équivaut pas à celui enseigné dans les écoles anglophones.
Mythe
De plus, dans le cadre de la certification bilingue, tous les élèves qui suivent le cours d’English de 12e année ont la possibilité de faire reconnaître leurs compétences linguistiques en anglais, qu’ils suivent la filière préuniversitaire, précollégiale ou préemploi. Les élèves du CECCE peuvent passer l’examen Test of English for International, communément appelé TOEIC. Il s’agit d’un examen standardisé et reconnu à l’échelle internationale. Il est d’ailleurs utilisé par plus de 14 000 entreprises dans 150 pays et plus de 7 millions d’individus s’y soumettent annuellement à travers le monde.
Mythe ou réalité : Les élèves qui étudient en français s’ouvrent davantage de portes sur le marché du travail.
Réalité
Mythe ou réalité : Les élèves qui étudient en français sont désavantagés s’ils comptent poursuivre des études postsecondaires en anglais.
Mythe
Lydia Marie Philippe, ancienne élève du Collège catholique Mer Bleue à Orléans, désormais inscrite en droit et en politique à l’Université d’Ottawa, en témoigne avec enthousiasme : « Mon parcours dans les écoles catholiques du Centre-Est m’a offert la chance d’atteindre un véritable bilinguisme me permettant de me sentir à l’aise dans mes cours actuels, aussi bien en français que dans les cours offerts en anglais. Le cours d’English proposé pour la filière universitaire et la préparation du TOEIC (Test of English for International Communication) m’ont énormément aidée à approfondir mes compétences linguistiques. Ces acquis me permettent d’avoir plus de choix dès aujourd’hui, mais aussi de garder les portes ouvertes pour mon avenir professionnel, tout en restant profondément attachée à mon identité francophone que j’ai beaucoup cultivée au cours de mes années passées au CECCE. »
Mythe ou réalité : Maîtriser plus d’une langue est bénéfique pour la santé
Réalité
(Pour plus d’informations, notamment : Institut de recherches en santé du Canada, Les avantages du cerveau bilingue, 6 juillet 2016, en ligne, le 12 mars 2020, https://cihr-irsc.gc.ca/f/49836.html).