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La baguette et le triangle... les incompris de l’orchestre
Maestro Pierre Simard dirige le Vancouver Island Symphony. Photo : Radio-Canada
Vous êtes-vous déjà demandé quelle est l’importance de la baguette ou du triangle dans un orchestre?
Un texte de Monique Polloni
Nous sommes allés à la rencontre du percussionniste Gaël Chabot-Leclerc et du maestro Pierre Simard, directeur artistique et musical du Vancouver Island Symphony. Au programme, un scherzo pour triangle et baguette. Ces deux petits objets en avaient long à partager sur leur statut d’incompris.
Un orchestre symphonique est la plus belle métaphore de la société que je connaisse. Chacun est indispensable, mais doit savoir s'effacer pour faire vivre une réalité supérieure.
L'orchestre symphonique est constitué de trois familles d’instruments : les cordes, les vents (les bois et les cuivres) et les percussions. Les percussionnistes se retrouvent normalement en retrait derrière les vents, à l’arrière de l’orchestre.
Parmi les nombreux instruments de percussion, il y a le triangle… ce petit objet de métal souvent perçu comme de moindre importance. Et pourtant, un coup de triangle peut ponctuer une œuvre comme aucun autre instrument.
Le percussionniste du Vancouver Island Symphony, Gaël Chabot-Leclerc. Photo : Radio-Canada
Même si pour la plupart des gens, ça a l’air de rien, c’est juste un triangle, pour nous, c’est notre job pour les quatre prochaines minutes de s’assurer que cet instrument sonne le mieux possible.
Gaël Chabot-Leclerc est percussionniste spécialisé en musique classique et en tango. Diplômé du Berklee College of Music, il est également titulaire d'une maîtrise du Conservatoire de musique de Saguenay, au Québec.
Ce percussionniste de talent a commencé l’étude de la batterie à l’âge de 8 ans. Trois ans plus tard, il a découvert les claviers, le vibraphone et le marimba et en a fait ses instruments de prédilection.
Il joue à l’heure actuelle avec différents ensembles et orchestres de la Colombie-Britannique et a fondé le groupe de tango Guardia Nueva, en 2010.
Pierre Simard, directeur artistique et musical du Vancouver Island Symphony Photo : Radio-Canada
Quant à la baguette du chef d’orchestre, il ne faut pas se fier à sa petite taille, car elle représente néanmoins le symbole de l’autorité.
La baguette, c’est une extension du bras et cela permet d'avoir un point dans l’espace qui est reconnu de tous les musiciens.
Acclamé ici et à l’international, Pierre Simard poursuit une carrière prolifique de chef d'orchestre et de compositeur-arrangeur. Directeur artistique et musical du Vancouver Island Symphony et antérieurement chef d’orchestre adjoint et attitré du Calgary Philharmonic Orchestra et du Vancouver Symphony Orchestra, il est reconnu comme un artiste polyvalent, fascinant et nuancé, qui interprète chaque chef-d’œuvre avec une musicalité exceptionnelle.
Amoureux des gens et de musique, il possède une personnalité chaleureuse, un enthousiasme contagieux en plus d’un sens de l’humour sans égal.
Ma baguette est le seul objet de l’orchestre qui ne produit aucun son. C’est curieux qu’on arrive à produire tous les sons.
Pierre Simard, directeur artistique et musical du Vancouver Island Symphony. Photo : Radio-Canada