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Arts visuels : du papier noir pour illustrer « une forêt inquiète de son sort »
Stéphanie Morissette, l'art du papier
L'artiste Stéphanie Morissette investit la Galerie du Centre culturel franco-manitobain (CCFM) en y présentant une installation intitulée Fable du déclin. L'exposition est constituée d'un seul matériau : le papier.
Un texte de Marie-Gabrielle Ménard
Stéphanie Morissette crée depuis une quinzaine d’années des univers inspirés par le monde des contes et légendes, qui témoignent de ses préoccupations environnementales.
Ses installations sont monumentales, immersives et composées d’oeuvres réalisées à partir d’un seul matériau : le papier noir. Si l'esthétique de Stéphanie Morissette est à la fois ludique, poétique et tendre, les sujets qu’elle aborde sont graves et d’actualité.
Ainsi, dans cette installation, des animaux blessés, ou qui se transforment en poubelles, sont présentés au milieu d'une forêt tout aussi mal en point. Les oeuvres sont délicates et d'une grande beauté, mais illustrent, par le biais d'un humour caustique, les conséquences dramatiques sur l'environnement de certaines actions posées par les humains.
C'est une exposition faite entièrement de papier noir, qui représente une forêt inquiète de son propre sort.
Stéphanie Morissette, originaire de la Beauce et aujourd’hui installée à Sherbrooke, au Québec, était de passage à Winnipeg pour présenter Fable du déclin, en montre jusqu'au 5 décembre au Centre culturel franco-manitobain.