L'écologie vous préoccupe? Voici quatre suggestions de lecture, essais ou fictions, pour penser autrement le bien-être de notre planète et les défis auxquels elle fait face.
Airvore ou la face obscure des transports
Laurent Castaignède (Écosociété)
« Cet ouvrage remet les pendules à l’heure en ce qui a trait à la dégradation de l’air causée par nos moyens de transport modernes. Malgré certaines mesures déjà prises, force est de constater qu’elles ne suffisent pas. Ce qui est bien dans cet essai, c’est qu’on ne se contente pas d’être alarmiste. L’auteur propose des solutions concrètes afin de faire une différence pour peu que nous ayons la volonté sociale et politique de les mettre en place. »
Isabelle Beaulieu, revue Les libraires
Gagner la guerre du climat
Normand Mousseau (Les éditions du Boréal)
La couverture du livre « Gagner la guerre du climat. Douze mythes à déboulonner. » de Normand Mousseau Photo : Boréal « Ce livre apporte un autre regard, de nouvelles réflexions, sur la guerre du climat. Ici, Normand Mousseau montre du doigt 12 mythes freinant le changement pour un environnement plus sain. Il est temps de penser autrement, de planifier, avec pour base la réalité du terrain. Dans un premier temps, on doit réaliser que ce virage ne peut être fait sans avoir des répercussions sur notre économie ou sur notre société. D’ailleurs, l’auteur affirme que le Québec a raté plusieurs occasions d’être un réel leader en matière d’énergie verte. Il n’a pas su développer une expertise à exporter dans le monde. Cet essai vous offrira une vision plus large de cette guerre du climat. Au-delà de la réduction des gaz à effet de serre, il expose de réels enjeux économiques et politiques. »
Marie Vayssette, librairie de Verdun
Le continent de plastique
David Turgeon (Le Quartanier)
La couverture du livre « Le continent de plastique » de David Turgeon Photo : Le Quartanier « Un doctorant en littérature fraîchement sorti de l’université devient l’adjoint d’un écrivain populaire et navigue dans les méandres de l’univers livresque en devenant aussi l’assistant de Denise Bruck, la relationniste de presse de son « maître » originel. Le narrateur est alors relégué dans l’ombre de deux similiécrivains qui usent de pratiques douteuses pour achever leur travail. Commence alors une grande histoire d’amour entre le narrateur et Bruck. Chez Turgeon, le propos accompagne la manière : son écriture est fantaisiste et le style, brillant. David Turgeon signe ici son œuvre la plus achevée, en maintenant toujours son obsession de dépeindre des livres et leurs auteurs comme si le continent de plastique, dont fait état le narrateur tout le long du roman, était constitué de ces pans de romans qui nous sont offerts au fil de la lecture. »
Victor Caron-Veilleux, librairie Livres en tête
Sans terre
Marie-Ève Sévigny (Héliotrope)
La couverture du livre « Sans terre » de Marie-Ève Sévigny Photo : Héliotrope « Marie-Ève Sévigny, auteure et directrice de La Promenade des écrivains à Québec, signe un roman noir, engagé et politique, qui se déroule sur l’île d’Orléans, quelques années devant nous, alors que le Québec est corrompu. Le chalet de la militante écologiste Gabrielle Rochefort est la proie d’un incendie criminel au moment où cette dernière prend part à une manifestation contre une pétrolière. Puis, le cadavre d’un travailleur saisonnier, un collègue de Gabrielle, est retrouvé. Chef, un retraité de la Sûreté du Québec et ancien amant de Gabrielle, enquête pour découvrir la vérité, même s’il ne croit pas les élucubrations de la militante, qui relie ces sombres événements au gouvernement. Des personnages forts et attachants, des enjeux actuels, un rythme effréné : Sans terre est un polar audacieux, brillant et enlevant. »
Alexandra Mignault, revue Les libraires